En 1949, l’industriel Roger Belin, grand amateur de sport, embauche Anne-Marie dans son usine en qualité de comptable[1].
Après son retrait de la pratique sportive, elle a également formé beaucoup de jeunes joueurs et joueuses au sein de la commission technique du comité de basket des Bouches-du-Rhône ; elle y a marqué de son empreinte le basket provençal en s'investissant en tant que dirigeante, présidente de la commission des jeunes, de la commission prospective et même vice-présidente du comité en 1985-1986[2]. Elle a également longtemps été arbitre sur la Côte d'Azur[J 1].
Elle meurt le [3]. Ses obsèques ont eu lieu le dans la plus stricte intimité.
Dès l'âge de 15 ans, elle s'adonne à l'athlétisme et au basket au sein du même club, l'Association sportive Augustin Normand (ASAN)[N 2],[5]. Sous les couleurs de ce patronage catholique, affilié au Rayon sportif féminin, elle accumule les performances avant que le commissariat aux sports de Vichy n'oblige le RSF à fusionner le avec son homologue masculin, la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF). L'ambiance lui plaît mais ses coéquipières étant loin d'être à sa hauteur, elle se laisse séduire en 1949 par le CS Château-Thierry, dont l'équipe des juniores vient de remporter le titre de championne de France et a de grandes ambitions. En 1952, elle a le mal du pays et revient au Havre de 1953 à 1956[J 2].
Elle fait partie des membres de la Fédération sportive de France (FSF) sélectionnés pour les Jeux olympiques de Londres en 1948[J 3] et de ceux qui représentent la FSF à ceux de la XVe olympiade à Helsinki en 1952[J 4]. Elle est titrée en saut en hauteur et a également obtenu d’excellentes performances sur les haies et sur divers lancers. Elle compte 63 sélections[3] en équipe de France entre 1946 et 1956. Le , au stade Géo André[6] à Paris, elle porte le record fédéral FSF du lancer de javelot — catégorie senior féminine — à 29,08 m[J 5]. Le , elle fait ses adieux à l'ASAN après avoir remporté la coupe nationale féminine excellence[J 6]. Elle joue au basket au plus haut niveau jusqu'à la fin des années 1960 au CS Toulon.
Elle est sélectionnée soixante-trois fois[J 7] en équipe de France dès l'âge de 21 ans : première sélection le à Bruxelles (Belgique) contre la Belgique, dernière sélection le à Prague (Tchécoslovaquie) contre l'équipe d'Autriche.
Lors de la finale du championnat de France 1950, elle marque 35 des 50 points de son équipe qui remporte le titre pour un point d’écart (50-49) grâce à son tir du milieu du terrain à une seconde de la fin[1].
Athlétisme
Elle est sélectionnée onze fois en équipe de France d'athlétisme, de 1946 à 1955, où elle est :
deux fois détentrice du record de France de saut en hauteur, durant plus de 10 années (1,60 m, puis 1,63 m en 1949) ;
championne d'Europe de saut en hauteur en 1946[J 7] ;
↑du nom de la gloire locale, l'ingénieur qui a adapté l'hélice à la propulsion des navires et a créé cette association aux alentours de 1918 pour ses ouvriers.
Jean-Marie Jouaret (préf. Gérard Cholvy), Petite histoire partielle et partiale de la Fédération sportive et culturelle de France (1948-1998), t. 1, Paris, FSCF (à compte d’auteur, imp. Déja-Glmc), , 646 p. (ISBN2-9528387-0-4, BNF41363915).
Jean-Marie Jouaret, Petite histoire partielle et partiale de la Fédération sportive et culturelle de France (1948-1998), t. 2, Paris, FSCF (à compte d’auteur, imp. Déja-Glmc), , 543 p. (ISBN978-2-9528387-0-2, BNF41363915).
Jean-Marie Jouaret, Les gloires qui ont fait l'histoire du sport français, Paris, Fédération des internationaux du sport français (à compte d’auteur, imprimeur Copylis), .