Étudiant à l'Université de Californie à Los Angeles, il remporte le titre NCAA du 400 m haies en 1981. Il se distingue sur le plan international en 1983 en établissant le temps de 47 s 78 lors du meeting de Cologne, puis en se classant deuxième du meeting de Coblence en 48 s 26 dans une course marquée par le record du monde de son compatriote Edwin Moses (47 s 02). Il se classe cinquième des championnats du monde inauguraux d'Helsinki en 49 s 24. Il se classe quatrième des sélections olympiques de 1984 et n'est pas retenu pour les Jeux de Los Angeles.
Blessé longuement en 1987, il s'incline une nouvelle fois face à Moses lors des sélections olympiques américaines de 1988 malgré un record personnel établi à 47 s 58. Le , aux Jeux olympiques de Séoul, André Phillips crée la surprise en devenant champion olympique du 400 m haies en 47 s 19[1]. Auteur d'un nouveau record olympique et d'un record personnel, l'Américain prend pour la première fois de sa carrière le dessus sur Edwin Moses, troisième de la course en 47 s 56, mettant fin à sa suprématie mondiale débutée douze ans plus tôt à Montréal.
Handicapé par de nouvelles blessures, André Phillips met un terme à sa carrière d'athlète en 1989.
Avec son temps de 47 s 19, établi à Séoul en finale des Jeux olympiques de 1988, André Phillips se situe au cinquième rang des meilleurs « performeurs » de tous les temps sur 400 m haies derrière ses compatriotes Kevin Young, Edwin Moses et Bryan Bronson, et le Zambien Samuel Matete.