Le comte Andreï Iakovlevitch Budberg (en russe : Андрей Яковлевич Будберг, en allemand : Andreas Eberhard Baron von Budberg) né en 1750 à Riga, décédé en 1812, était un diplomate et homme politique russe; il fut ministre des Affaires étrangères de 1806 à 1807, Président du Conseil des ministres de la Russie impériale de 1806 à 1807, gouverneur de Saint-Pétersbourg du au [1].
En 1784, Catherine II de Russie choisit Andreï Iakovlevitch Budberg comme tuteur de son petit-fils le grand-duc Alexandre Pavlovitch (futur Alexandre Ier de Russie).
En 1796, Paul Ier de Russie succéda à sa mère sur le trône impérial de Russie, mais le nouveau tsar n'aimait pas Andreï Iakovlevitch Budberg, le comte fut dans l'obligation de présenter sa démission.
Ministre des Affaires étrangères
En 1804 Alexandre Ier de Russie nomma Andreï Budberg conseiller d'État. Très connu pour sa méfiance à l'encontre de Napoléon Ier, en 1806, le tsar confia au comte le portefeuille de ministre des Affaires étrangères. En 1807, après la signature des traités de Tilsit (7 juillet et ), il démissionna de son poste et quitta la scène politique.
Création des relations diplomatiques entre la Russie impériale et les États-Unis
Les relations diplomatiques entre la Russie impériale et les États-Unis devinrent effectives au cours des mois de l'année 1807 grâce à une riche correspondance entre Maxime Alopeus en poste à Londres, Andreï Budberg alors ministre des Affaires étrangères de l'Empire de Russie, James Monroe, William Pincky et le futur président des États-Unis James Madison.