Andrea Amati semble avoir exercé le métier de luthier, faiseur de luths, avant de se lancer à Crémone dans la production de violons. Il ne fut pas l'élève de Gasparo da Salò, son cadet de trente ans[1]. C'est l'un des rares luthiers du XVIe siècle, dont on possède encore des instruments. Ils datent des années 1550[1].
Ses violons, très rares, sont de petite taille et ont une courbure accentuée de la table d'harmonie. Le vernis peut être jaune orangé ou brun. L'instrument est caractérisé par une faible puissance sonore en relation avec la courbure de la table d'harmonie, compensée par un son d'une douceur extrême.
Sources
Alberto Conforti (trad. Rita Petrelli), Le violon [« Il violino »], Milan, Flammarion, , 160 p. (ISBN2-08-201833-4, OCLC319796720), « Collections, collectionneurs, ventes, imitations », p. 92.