Ancien élève de l'École polytechnique (1971), il est également titulaire d'un DEA de mathématiques (1972). Directeur de recherche au CNRS et directeur d'études à l'EHESS, il a successivement été chercheur au Centre de recherche économique sur l’épargne (CREP) -notamment avec Dominique Strauss-Kahn et Denis Kessler-, au Département et laboratoire d’économie théorique et appliquée (Delta) de l’École normale supérieure puis au laboratoire Paris-Jourdan Sciences Economiques de l'École d'Économie de Paris (EEP).
Recherche
Selon sa page sur le site de Paris-Jourdan Sciences Economiques[1], ses principaux thèmes de recherche sont les comportements d'épargne, les transferts intergénérationnels, la consommation et le patrimoine.
Sa rencontre, dans les années 1980, avec Luc Arrondel (alors doctorant) les conduira à une collaboration scientifique fructueuse. Depuis lors, ils ont co-écrit un très grand nombre d’articles et livres. Ils sont, en outre, les initiateurs des enquêtes PATER (PATrimoine et Préférences face au TEmps et au Risque)[2], menées pour la première fois en 1998.
Plus récemment, André Masson a entamé une collaboration avec Vincent Touzé, chercheur à l’OFCE et co-responsable du pôle « Enjeux économiques du vieillissement démographique - ECONAGE ».
André Masson a contribué à plusieurs domaines de l'économie, en commençant par la théorie du cycle de vie et la formation de patrimoine, à travers des analyses du comportement d'épargne. En ce qui concerne l'économie publique, il a apporté plusieurs résultats notables à la théorie des échanges intergénérationnels dans le cadre général de l'économie de la famille.
En 2006, il a obtenu avec Luc Arrondel et Daniel Verger le prix Risques-Les Echos pour leurs travaux sur la mesure des préférences de l'épargnant vis-à-vis du risque et du temps.
Vieillissement et épargne des ménages : comment favoriser une meilleure accumulation du capital ?, (avec Vincent Touzé), Revue de l'OFCE, no 161, mars 2019.
Très cher héritage. Les droits de succession ont-ils encore un avenir ? in La Famille dans tous ses états, Éditions Sciences Humaines, 2018.
Protection sociale ou privée contre l’inflation inédite des vieux jours, in Allongement de la vie : quels défis, quelles politiques, A.-M. Guillemard, E. Mascova et S. Moulisa (eds.), Editions La découverte, Paris, 2017.
Expliquer la baisse continue du nombre d’actionnaires depuis la crise ; version anglaise : The Puzzling Decline in the Proportion of French Shareholders since the Crisis, (avec Luc Arrondel), Opinions & Débats, no 17, Institut Louis Bachelier, 2017.
Épargne et espérance de vie : Quels produits, quelle fiscalité ? ; version anglaise : “Savings and life expectancy: Which products and taxation?” (avec Luc Arrondel), Opinions et Débats, no 14, Institut Louis Bachelier, 2016, no 14.
Vivre (très) vieux avec les moyens requis : quels produits viagers ?”, Revue d’économie financière, 122, 2016, p. 193-204.
Les enjeux de la protection sociale et de l’accumulation patrimoniale. Constats, idéologies, voies de réformes, Revue française des affaires sociales, 2016/1, (avril 2016), p. 235-261.
Comment justifier une augmentation impopulaire des droits de succession”, Revue de l’OFCE, no 139, (juin 2015), Fiscalité des ménages et des entreprises, p. 267-326.
Inégalités patrimoniales et choix individuels : Des goûts et des richesses, (avec Luc Arrondel), Editions Economica, Paris, 2007, avec une préface de Roger Guesnerie.