André Liberati est le père du journaliste et écrivain Simon Liberati – qui aborde la vie de celui-ci dans son livre Les Rameaux noirs[2] –.
Selon l'écrivain Jean Todrani, André Liberati « a traversé le surréalisme comme il a ensuite traversé d'autres machines, arpenté d'autres champs de l'écriture poétique ; cherchant ce qui manque le plus au surréalisme : une philosophie. » Esprit solitaire, il a pourtant fréquenté l'équipe des Cahiers du Sud dès leur création et s'est lié avec Benjamin Péret et André Breton. « Surréaliser sa vie, c'est trouver ou retrouver sa vraie vie dépouillée de tout ce qui pourrait la rendre acceptable. », 1948[3].
Sa poesie - en vers et en prose - dit la joie d'être au monde, pour le meilleur et pour le pire. Il parle simplement, sans éloquence, avec une grâce et une aisance qui parfois rappellent à la fois Eluard et Toulet :
Ne sois fidèle qu'à l'amour
Au blé qui lève
Aux plus beaux jours [...]
Œuvre
1958 : Vieux capitaine (fables), Les Éditeurs français réunis
1961 : Le Cœur secret, Marseille, éd. Action poétique