Il s'engage le , dans le régiment des dragons d'Artois, où il est surnommé le beau Bron. Il n'est encore que sous-lieutenant en 1791, devient lieutenant en 1792, capitaine en 1793, chef d'escadron en l'an II au 24e régiment de chasseurs à cheval, puis chef de brigade et commandant provisoire du 3e dragons. Il est fait sur le champ de bataille colonel titulaire du 3e dragons. En Égypte comme en Italie, Bron fait montre de son courage et le général en chef lui confère le titre de général de brigade le .
Le général Bron, nommé commandeur de la Légion d'honneur, sert successivement en 1806 à l'armée de Naples, dont il commande la cavalerie, puis de 1807 à 1808 à la Grande Armée, et enfin de 1810 à 1812 à l'armée d'Espagne. Le , il est fait prisonnier par les Anglais lors du combat d'Arroyomolinos. Napoléon le fait baron de l'Empire le alors qu'il est toujours prisonnier. Il ne recouvre sa liberté qu'à la chute de l'Empire en et n'exerce alors plus aucun commandement, rentrant dans la vie civile. Il est admis à la retraite le .
Écartelé au premier d'or au cheval galopant de sable, surmonté d'un comble d'azur à deux étoiles d'or ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième de gueules à l'étendard turc à queue de cheval d'argent, posé en pal ; au quatrième d'argent au lion rampant de gueules. Livrées : les couleurs de l'écu.
A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 106.
Frédéric Bonet, « Notice nécrologique sur le général baron Bron de Bailly », dans Le Spectateur militaire, au , 43e volume, p. 564- (lire en ligne)
Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 160-161