Après quelques années passées à l’administration de l’enregistrement, il y renonça pour se livrer exclusivement à l’érudition, profitant de son indépendance pour publier un nombre assez considérable d’ouvrages[2]. Son grand travail, dont le premier tome a paru et pour lequel il avait recueilli une grande quantité de notes pour les trois autres, était le répertoire historique et bibliographique de la Gazette de France, auquel il travaillait avec assiduité lorsque la mort a interrompu ses travaux[2].
« M. de Surgères, outre ses qualités de chercheur obstiné et de travailleur infatigable, était un excellent homme, spirituel, observateur, toujours prêt à rendre service et à mettre à la disposition de ses amis les immenses ressources de son érudition[2]. »
Notes et références
↑Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, au XXIe siècle, Robert Laffont, 2007, p 96.
↑ abcde et fSociété des archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis, Commission des arts et monuments historiques de la Charente-Maritime et Société d’archéologie de Saintes, Revue de Saintonge et d’Aunis : bulletin de la Société des archives, vol. 22, Paris, (lire en ligne).
Sources
Société des archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis, Commission des arts et monuments historiques de la Charente-Maritime et Société d’archéologie de Saintes, Revue de Saintonge et d’Aunis : bulletin de la Société des archives, vol. 22, Paris, (lire en ligne).
Publications
Les Sablet peintres, graveurs et dessinateurs, 1889.
Les artistes français des XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, Charavay frères, 1893, 246 p.
Traductions en langues étrangères des réflexions ou sentences et maximes morales de La Rochefoucauld, 1883.
Portrait du duc de La Rochefoucauld, auteur des Maximes, 1882.
Les dessins de M. Bourgerel, 1883.
Les portraits de Charette dessinés et gravés, 1886.
Les Françaises du XVIIIe siècle, avec Gustave Bourcard, 1887.
Iconographie bretonne, 1888-1889.
Les portraits gravés de Richelieu, 1889), extrait du tome ii de l’Iconographie.
2.500 actes de l’état civil, 1895.
Registre des protestants de Nantes, Blain, Le Ponthus, Sucé et Vieillevigne, 1897.
Les artistes nantais, 1898.
À propos de Châteaubriand, note bibliographique sur son pamphlet : De la monarchie selon la charte, 1898.
Prises des corsaires français, 1900.
Orfèvrerie bretonne, 1901.
Notes d’état civil et historiques (extraites des registres des paroisses de l’arrondissement de Nantes, dont les archives ont été détruites pendant la Révolution), 1902.