Comme jeune prêtre, de Bie est professeur de philosophie et vicaire dans la paroisse voisine de Bornem. En 1884 il accompagne au Canada le procureur général de l’Ordre, Henri Smeulders(en), également profès de Bornhem, pour y faire une fondation monastique. Cependant, le la communauté de Bornhem l’élit comme deuxième abbé; il reçoit la bénédiction abbatiale le suivant.
Le il est élu abbé général de l’Ordre cistercien (de la commune observance), une fonction qu’il occupera jusqu'à sa mort en 1920. Quand il se rend à Rome en 1900 pour y occuper ses nouvelles fonctions Dom Amédée ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire de l’ordre cistercien. Pour la première fois depuis la Révolution française, un abbé quitte son propre monastère pour s’établir à Rome comme abbé-général. En 1900, il n'existait pas de ‘généralat’ à proprement parler, et rien n’était prévu pour lui à l’abbaye cistercienne de la Sainte-Croix, à Rome. Il y est d’abord reçu comme simple ‘hôte’, avant de louer un logement ailleurs qu’il occupe avec le procureur général et un frère convers de Bornhem qui l’accompagne.
Missions
Son mandat et mission reçue de la Congrégation pour les Religieux consiste à unifier l’Ordre et fédérer les différentes congrégations monastiques cisterciennes. Il rencontre de vigoureuses résistances. Ainsi, même si depuis la fin du XIXe siècle la Congrégation des Religieux souhaitait que les chapitres généraux se tiennent à Rome, les cisterciens continuèrent à avoir les leurs à l’étranger: en particulier en Autriche, où l’Ordre est présent et très actif.
De santé fragile Amédée de Bie ne voyage pas beaucoup. Il délègue souvent son procureur général pour les visites canoniques régulières à faire en Europe, et pour d’autres négociations à l’étranger. Il meurt à Rome le .