Marien Émile Claude Amédée Boutarel naît le à Cosne (Nièvre)[1],[2],[3].
Germaniste, il collabore à plusieurs revues musicales, en particulier au Ménestrel. Il est notamment l'auteur dans la revue de L'Œuvre symphonique de Franz Liszt et l'esthétique moderne (1886), publié l'année de la mort du compositeur. Pour le musicologue Joël-Marie Fauquet, « cette étude constitue la première approche (avec exemples musicaux) remarquable de l'œuvre orchestrale du maître hongrois dont la valeur comme compositeur était encore discutée en France. La méthode sûre et claire appliquée par Boutarel ouvre la voie à l'analyse de type formel pratiquée jusqu'à nos jours[1] ».
Avec son épouse Eva, Amédée Boutarel traduit l'intégralité des lieder de Franz Schubert et de Robert Schumann, « en ayant soin de laisser subsister le texte original au-dessous de sa propre version[1] ». Boutarel est aussi l'auteur de traductions en français de l'Ode à la joie de Friedrich Schiller dans la 9e Symphonie de Beethoven ainsi que de textes de partitions de Johannes Brahms, compositeur dont il contribue à faire connaître l'œuvre en France[1].