Amar Ezzahi

Amar Ezzahi
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
AlgerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Amar Aït ZaïVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
AmimarVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française (jusqu'au )
algérienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Instrument
Genre artistique
Distinction

Amar Ezzahi, né le au village Ighil bouammas - à Iboudraren, anciennement dans la région de Aïn El Hammam, daïra de Beni Yenni wilaya de Tizi Ouzou, et mort le à Alger, est un chanteur, compositeur et interprète de chaâbi algérien.

Biographie

De son vrai nom Amar Aït Zaï, Ezzahi est né le au village Ighil bouammas - à Iboudraren daïra de Ath Yenni dans la wilaya de Tizi Ouzou. il a un frère mort martyre de révolution a 17 ans, et deux sœurs

C'est en écoutant Boudjemaâ El Ankis, dans les années 60, qu'il aima le chaâbi. Autodidacte, il apprendra le chaabi sur le tas.

Il aura la chance d'avoir, dans son orchestre, durant quinze ans, un musicien de talent qui lui a transmis plusieurs qacidate, il s'agit de cheikh Kaddour Bachtobdji avec lequel il a commencé à travailler en 1964.

Son premier enregistrement date de 1968, Ya djahel leshab et Ya el adraâ furent les deux premières chansons de son premier 45t. La musique et les paroles étaient de Mahboub Bati. En 1971, il enregistre trois 45t et en 1976, deux 33t. II compte trois chansons à la radio et quatre autres à la télévision.

Modeste, réservé, se confiant rarement, fréquentant souvent le café El Kawakib, Ezzahi, l'un des plus brillants interprètes du chaabi des années 70, disparaît pratiquement de la scène artistique à partir de 80 et n'est présent que lors des fêtes familiales.

Il réapparaît le dans un récital à la salle Ibn Khaldoun à Alger pour s'effacer à nouveau.

Il meurt le . À l'annonce de sa mort, Azzedine Mihoubi, le ministre algérien de la Culture, s'est rendu à son domicile pour lui rendre hommage. Ses funérailles ont eu lieu le lendemain 1er décembre. Il a été inhumé au cimetière El Kettar[1],[2].

Abdelkader Chaou et Kamel Aziz lui ont rendu hommage au cours d'une représentation en son honneur, à l'Institut du monde arabe le à Paris[3].

Carrière

Amar Ezzahi était un chanteur et un joueur de mandole[3]. Ses premiers enregistrements datent de 1965[1]. En 1976, il a enregistré deux albums[3]. Il s'est produit la dernière fois en concert, le à Alger[3], ses apparitions en salle étaient rares, la majorité datent d'avant 1980, mais impossible d'avoir ces enregistrements, excepté quelques-unes postées par ses fans dans le web, au Théâtre National d'alger en 1976 et à l'occasion de la fête d'el mawlid Ennabaoui en 1972. Il préférait se produire dans les réunions familiales[3]. Il fuyait les médias et refusait les droits d'auteur. C'était la figure la plus importante du chaâbi algérien[1].

Vie et mort personnelles

Amar Ezzahi a vécu une vie ascétique : il n'était pas marié et n'avait pas d'enfants[2],[1].

Amar Ezzahi est décédé le [2],[1].  À sa mort, Azzedine Mihoubi , le ministre algérien de la Culture, a visité sa maison pour lui rendre hommage.  Ses funérailles [2]ont eu lieu dans une mosquée le lendemain, le 1er décembre, et il a été enterré au cimetière d'El Kettar [2],[1].

Une célébration en l'honneur d'Ezzahi, avec des performances d' Abdelkader Chaou et Kamel Aziz , a eu lieu à l'Institut du monde arabe le 3 décembre 2016 à Paris, France[3].

Discographie

Parmi ses chansons les plus connues, on peut citer :

  • Zinouba
  • Esmaa Nousik Ya Inssan
  • EL Haraz
  • Sali Trach
  • El Djafi
  • Yel Meknin Ezzine
  • Yal Adra
  • Aadrouni yahli

Décorations

Notes et références

  1. a b c d e et f Guillaume Narduzzi, « Décès d'Amar Ezzahi, icône de la chanson populaire algéroise », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b c d et e « Le chanteur algérois Amar Ezzahi s'est éteint », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a b c d e et f Patrick Labesse, « Le chanteur algérien Amar Ezzahi est mort », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )


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