Il a neuf frères et sœurs : 1) Franziska (1866-1939), 2) Franz de Paula (1868-1929), 3) Julia (1868-1868), 4) Maria Theresia (1871-1964), 5) Johannes (1873-1959), 6) Alfred Roman (1875-1930), 7) Heinrich (1877-1915), 8) Karl (1878-1955) et 9) Georg Hartmann (1880-1931).
Formation et carrière
Né en 1869, Aloïs est élevé à Vienne, à l'instar des princes de sa famille. Il suit ses études primaires et secondaires au Schottengymnasium, établissement catholique prestigieux de la capitale austro-hongroise. Il est décrit comme un étudiant calme et studieux[2]. Il poursuit sa formation dans l'armée autrichienne dans l'unité des Uhlans Impériaux et Royaux, une division de la cavalerie. Il sert comme capitaine et plus tard comme lieutenant-colonel en Slovénie et en Hongrie, continuant pendant la Première Guerre mondiale, où il gagne le respect de ses troupes[2].
Marie-Henriette de Liechtenstein (1914-2011), épouse en 1943 le comte Peter d'Eltz (1909-1992) ;
Aloïs de Liechtenstein (1917-1967), célibataire ;
Henri de Liechtenstein (1920-1993), épouse en 1968 la comtesse Amélie Podstatzky-Lichtenstein (née en 1935).
Le couple princier a passé la majeure partie de sa vie conjugale à élever sa famille dans leurs domaines en Hongrie, en Autriche et dans ce qui est maintenant la République tchèque, notamment au château de Frauenthal, à celui de Gross-Ullersdorf et au château de Székesfehérvár.
Renonciation à la souveraineté
Après la Première Guerre mondiale, Aloïs et Élisabeth ont apporté une aide financière à leurs parents Habsbourg laissés dans la misère par le conflit. En 1923, la famille princière avait subi une diminution significative de ses possessions tchécoslovaques. De plus, les lois successorales impliquaient que la famille ferait face à une longue série d'impôts sur les successions. Le prince au pouvoir, Jean II, avait 82 ans, son frère et héritier direct, le prince François, 69 ans, et le prochain héritier, Franz de Paula (le frère aîné d'Aloïs), 65 ans. Aloïs, 53 ans, était troisième dans l'ordre successoral. La probabilité de quatre morts rapides des chefs de la famille aurait mis les fortunes princières sous une pression financière supplémentaire[2].
Pour cette raison, le , concomitamment avec son frère aîné, le prince Franz (1868-1929), le prince Aloïs renonce anticipativement à ses droits à la succession au trône de la principauté de Liechtenstein, en faveur de son fils aîné François-Joseph[4],[1].
Le , à la mort de François Ier, c'est donc François-Joseph II qui devient prince souverain de la principauté.
Mort et funérailles
À partir de 1944, Aloïs et Élisabeth résident à Vaduz. À la fin de l'hiver 1955, Aloïs souffre d'influenza et, après une brève amélioration de son état,
le , Aloïs de Liechtenstein meurt, à l'âge de 85 ans, au château de Vaduz[1]. Le , il est inhumé dans la cathédrale Saint-Florin de Vaduz[1].
↑Jiri Louda et Michael Maclagan, Les dynasties d'Europe : Héraldique et généalogie des familles impériales et royales, Bordas, , 308 p. (ISBN978-2040128739), p. 111.
Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN978-2-908003-04-8).