Il est arrêté en , accusé d'avoir extorqué 2 millions de dollars au directeur général de Rosneft, Igor Setchine, en échange de son accord pour acquérir le groupe pétrolier Bashneft. Alexeï Oulioukaïev affirme pour sa part qu'il s'agit d'une « dénonciation mensongère » ainsi qu'un règlement de comptes, ayant voulu contrecarrer les plans du dirigeant d'entreprise, très proche du président Vladimir Poutine ; le ministre avait en effet critiqué publiquement le programme de privatisation de Bashneft, notamment son opacité, ce qui équivalait, explique Le Figaro, à un acte « suicidaire ». Il est le premier ministre de la période post-soviétique à être arrêté en fonction[2].
En , la justice russe le condamne pour corruption à huit ans de prison[3] et 1,9 million d'euros d'amende. Il fait appel. Cette décision est analysée[Par qui ?] comme l'expression du soutien du pouvoir à l'égard des « siloviki » (dont Igor Setchine), les faucons défendant une ligne dure à l'égard de l'Occident et des opposants russes, alors qu'Alexeï Oulioukaïev, plus libéral, avait reçu fin 2016 le soutien public de la communauté russe des affaires[4].
Notes et références
↑(ru) Russie. « Указ Президента Российской Федерации от 08.08.2001 года №999 "О присвоении квалификационных разрядов федеральным государственным служащим Министерства финансов Российской Федерации" » [lire en ligne (page consultée le 30 avril 2023)]