Pendant une courte période, entre 1848 et 1850, il est sous-préfet des Basses-Alpes, à Castellane. Décoré de la Légion d'honneur en 1859, il est commissaire impérial du Théâtre de l'Odéon de 1865 à 1870. En 1869, il est chargé d’écrire les paroles de la cantate chantée à l’Opéra en l’honneur du centenaire de Napoléon Ier, laquelle ne se fait remarquer que pour sa plate médiocrité.
Doué d’un esprit léger, d’un talent agréable et facile, Albéric Second fut surtout apprécié pour ses chroniques. Lors de la Révolution de 1848, il composa une cantate dont chaque strophe se terminait par ces vers :
« Au dernier roi nous avons dit adieu La France est le soldat de Dieu[3]! »
« Un journaliste l’a appelé le Dumas de la nouvelle. C’est cela. Autant de facilité apparente, autant d’esprit rencontré que l’auteur des Mousquetaires. Il n’y avait qu’une révolution qui pût faire de lui un sous-préfet, et cette révolution a eu lieu. Une des faiblesses de M. Albéric Second est de croire, parce qu’il est d’Angoulême, qu’il a posé pour le Lucien de Rubempré des Illusions perdues et d'Un grand homme de province à Paris[4]. »
Dans les années 1860, il rédige La Chronique, l'article principal de l'hebdomadaire L'Univers illustré qui ouvre le journal.
Vichy-Sévigné, Vichy-Napoléon, ses eaux, ses embellissements, ses environs, son histoire, suivi d'une notice scientifique et médicale sur les eaux minérales de Vichy par le Dr Casimir Daumas (1862)