Il travaille d'abord en géométrie algébrique, sous la tutelle d'Alexandre Grothendieck et de Jean-Louis Verdier, avant de rencontrer Marcel-Paul Schützenberger avec lequel il forme un binôme durant plusieurs années. Leurs travaux sur les tableaux de Young et les fonctions symétriques les conduisent à créer ce qui devient une école française de renommée internationale dans le domaine de la combinatoire algébrique. Leur théorie du monoïde plaxique est notamment exposée dans un chapitre, rédigé par Alain Lascoux, Bernard Leclerc et Jean-Yves Thibon, du volume collectif Algebraic Combinatorics on Words et en constitue un exposé introductif[2].
Alain Lascoux est l'un des fondateurs du laboratoire d'informatique Gaspard Monge de l'université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM). À la création de cette université, il y transporte l'activité du groupe qu'il avait rassemblé à l'université Paris 7 sous le nom de « phalanstère de combinatoire algébrique ». Ce groupe continue à développer la combinatoire algébrique ainsi que son versant plus appliqué des bibliothèques de calcul sur diverses structures
algébriques (notamment l'environnement Algebraic Combinatorics Environment).
Engagé socialement, il œuvre pour l’entrée des femmes dans la recherche et accueille des mathématiciens dissidents ou victimes de persécutions. Il est un des cofondateurs du Collectif amiante de Jussieu et du Collectif maladies professionnelles[7].
Références
↑Alain Lascoux et Université Paris Diderot - Paris 7, « Polynômes symétriques, foncteurs de Schur et grassmanniennes », Thèse, [s.n.], (lire en ligne, consulté le )