Née Akie Matsuzaki(松崎昭恵, Matsuzaki Akie?), Akie peut être considérée comme issue d'un milieu bourgeois mondain. Son père est l'ancien président de la compagnie Morinaga, l'un des plus grands fabricants de bonbons du Japon. Elle étudie à l'école du Sacré-Cœur de Tokyo (聖心女子学院, Seishin Joshi Gakuin?), dans des écoles catholiques, puis étudie au collège professionnel du Sacré-Cœur(en)[1]. Akie travaille pour la compagnie Dentsu, l'une des plus grandes agences de publicité du monde, avant d'épouser Shinzō Abe en 1987.
Au cours du premier mandat de son mari, elle reste très discrète. Cependant après la fin de celui-ci ; elle décide de retourner étudier à l'université jusqu'à recevoir son master en design social de l'université Rikkyō en et elle témoigne comment ceci l'a poussé à développer ses propres idées[2]. Elle s'investit simultanément dans l'ouverture d'un izakaya (bar à vin, bar à tapas) bio dans le quartier de Kanda à Tokyo qui ouvre en 2012 peu avant le retour de son époux à la tête du parti, mais ne s'occupe pas de sa direction sur l'insistance de sa belle-mère[3]. Sa présence médiatique beaucoup plus importante à partir de ce moment conduit à ce qu'elle reçoive le surnom de « parti d'opposition domestique » (家庭内野党, kateinai yatô?), en raison de ses divergences de vues avec son époux y compris sur des sujets sensibles, comme le nucléaire ou le partenariat de sécurité avec les États-Unis[2]. Le couple n'a pas d'enfants, même après avoir essayé des traitements de fertilité[4].
À la fin des années 1990, elle travaille comme DJ à la radio dans la ville natale de son mari, Shimonoseki. Elle est populaire sur les ondes et est connue sous le nom « Akky ». Elle est également une admiratrice des séries sud-coréennes et des acteurs Bae Yong-jun et Park Yong-ha[5].
Elle est proche des dirigeants du Moritomo Gakuen, un groupe scolaire privé nationaliste engagé dans la promotion d’un enseignement « réaffirmant le caractère impérial du Japon ». Elle est nommée proviseure honoraire d'un établissement appartenant au groupe, ce qui donnera lieu à un scandale de corruption[7].
↑ a et b(en-US) Sayuri Daimon, « Japan’s first lady, Akie Abe, speaks her own mind », The Japan Times Online, (ISSN0447-5763, lire en ligne, consulté le )
↑(en) « Akie Abe not afraid to speak her mind », Japan Today, (lire en ligne, consulté le )