Aimé Cassayet-Armagnac était un joueur de rugby à XV mesurant 1,82 m pour 88 kg ayant évolué au poste de seconde ligne au Stadoceste tarbais jusqu'en 1920. Avec Tarbes, il est dans un premier temps finaliste du Championnat de France en 1914. Il ne joue cependant pas la finale perdue face à l'AS Perpignan (défaite 8-7), écarté par son équipe[1]. Il remporte ensuite la Coupe de l'Espérance en 1919 en battant en finale l'Aviron bayonnais sur le score de 4 à 3[2],[3]. L'année suivante, en 1920, il est champion de France après avoir battu le Racing Club de France 8 à 3 en finale[4]. Puis, il joue à Saint-Gaudens de 1920 à 1923 et enfin au Racing Club de Narbonne dont il fut le capitaine, de 1923 à 1927[5].
En sélection nationale
Sélectionné pour la première fois sous le maillot de l'équipe de France de rugby à XV en 1920 contre l'Écosse[6], il devient un cadre de l’équipe nationale, jusqu'à en devenir le capitaine et une grande figure avec plus de trente rencontres internationales disputées[7]. En 1922, il inscrit un essai contre l'Angleterre, plongeant derrière la ligne après une mêlée, dans le match nul 11-11[8]. Son dernier match sous le maillot tricolore, en tant que capitaine, eut lieu le à Swansea face au pays de Galles, à l'âge de 34 ans. Il meurt trois mois plus tard des suites d'une méningite, précédée d'une péritonite aiguë[6],[9].
Son surnom provient du fait qu'il distribuait "généreusement" des pains à ses adversaires sur le terrain. Les Anglais disaient souvent qu'il fallait éviter de se frotter à lui.
Vie personnelle
Prisonnier de guerre lors de la Première Guerre mondiale, conflit lors duquel son frère Eugène meurt, il devint ensuite employé aux chemins de fer.