La violence s'intensifie le 2 mai lorsqu'une manifestation pro-Maïdan est attaquée par des militants anti-Maïdan. Deux militants pro-Maïdan et quatre militants anti-Maïdan sont tués par balle dans les rues[3],[4],[5]. Dans les affrontements suivants, les manifestants pro-Maïdan se rassemblent pour démanteler un camp de tentes anti-Maïdan sur la place Koulikovo, obligeant des groupes d'activistes anti-Maïdan à se réfugier dans la maison des syndicats voisine. Des manifestants pro-Maïdan tentent de prendre d'assaut la Maison de syndicats, qui prend feu alors que les deux parties se lancent des cocktails Molotov[6],[7],[8].
Les événements entraînent la mort de 48 personnes, dont 46 militants anti-Maïdan[9]. 42 des victimes sont mortes dans l'incendie de la Maison des syndicats et 200 autres sont blessées[10]. Ces événements sont les troubles civils les plus sanglants survenus à Odessa depuis ceux de 1918[11].
Bien que plusieurs auteurs présumés aient été poursuivis, aucun procès n'a encore eu lieu[12]. En 2015, le Groupe consultatif international du Conseil de l'Europe conclut que l'indépendance de l'enquête est entravée par « des preuves indiquant la complicité de la police »[13] et que les autorités ukrainiennes n'ont pas enquêté de manière approfondie sur les événements[14].
↑Sergiy Dibrov, « What really happened in Odessa: A step-by-step reconstruction of a tragedy that killed 46 people », Kyiv Post, (lire en ligne [archive du ], consulté le )