Élysée de Suleau (1793) Édouard Lelièvre de La Grange (1796) Adélaïde Éric Claire Lelièvre de La Grange (1798) François Hercule Olivier Lelièvre de La Grange (1803) Anne Judith Othilie, marquise de Neuchèze (1804)
Son autoportrait à l'huile a été exposé à la Royal Academy of Arts de Stockholm en 1791. Elle présente aussi ses œuvres aux expositions d'art de l'académie en 1792 et 1793. Elle est également miniaturiste et peint sur des tasses en bois et en porcelaine.
Après son second mariage en 1796, elle a cinq enfants supplémentaires[4],[7] :
Édouard (1796-1876), marquis de la Grange et de Fourilles ;
Adélaïde Éric Claire (1798-?), elle ne s'est jamais mariée ;
Adélaïde Joséphine Lucie Moïna (1800-1844), veuve, en premières noces, de Joseph Louis Robert de Lignerac, duc de Caylus, et épouse, en secondes noces, de Louis Jean, comte Carra de Rochemur de Saint-Cyr. Ils auront deux filles ; la première décède et la deuxième sera religieuse ;
François Hercule Olivier (1803-1888), comte de la Grange. Marié en 1846, il n'a pas eu d'enfants ;
Anne Judith Othilie (1804-1864), épouse en 1825 Auguste Michel, marquis de Neuchèze. Ils eurent deux enfants : un fils, Charles, marquis de Neuchèze (1828-1848) et Marie de Neuchèze (1827-1901) qui épousa le vicomte Paul de Lambel en 1849. Ils ont eu deux fils et cinq filles.
↑Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, vol. 23, Beauvais, Imprimerie départementale de l'Oise, , 370 p. (lire en ligne), p. 301-302
↑Archives départementales de l'Essonne, 4E/2237, registre d'Oncy-sur Ecole, vues 69-70/160, mariage Suleau-Hall en présence de François Pierre Gillet de La Renommière, lieutenant colonel d'infanterie, premier lieutenant de la réserve du roi, Henri Petit, avocat honoraire au Grand Conseil, Philippe Charles Elysée de Baussancourt, capitaine au régiment de Franche-Comté chasseurs [qui sera condamné à mort dans l'affaire des chemises rouges], et François Pierre Nicolas Gillet de Laumont, inspecteur général des mines de France, et des frères et sœurs des deux mariés.
↑Xavier Marmier, Journal, 1848-1890 : établissement du texte, présentation et notes de Eldon Kaye, t. 1, Genève, Librairie Droz, , 390 p. (lire en ligne), p. 305
Karl Asplund (éd.), P. A. Hall Sa correspondance de famille, Uppsala, Almquist & Wiksell, 1955.
Bibliographie
Régine de Plinval de Guillebon, « La singulière destinée d’une Parisienne : Adèle Hall, épouse de F. Suleau, puis du marquis de la Grange », Bulletin de la Société d'Histoire de Paris, 2001, p. 49-103 (cet excellent article est fondé sur l'exploitation, entre autres, d'archives conservées au National Museum de Stockholm). Numérisé sur gallica.