À une date inconnue, sa famille l'a mariée à un margrave de Brandebourg, sans doute Othon II issu de la maison d'Ascanie. Le couple resta sans enfants, et en 1196 déjà, le margrave céda ses biens propres en fief à l'archevêque de Magdebourg. En 1201, il a reçu un avertissement formel par le pape Innocent III concernant le traitement de son épouse. Othon II meurt le , sans laisser de descendants, et la succession dans la marche de Brandebourg est assurée par son demi-frère Albert II qui a été préalablement nommé co-régent. Dans ces conditions, on comprend que, veuve et sans enfant, Ada retourne en Hollande, où elle fait, la même année, la donation à l'abbaye de Rijnsburg.
On fait parfois d'Ada la seconde épouse du margrave Othon Ier de Brandebourg, père d'Othon II, et donc la mère d'Albert II ; mais cela pose des problèmes chronologiques et l'on comprend moins bien son retour en Hollande en 1205[2]. En revanche, en faveur de cette dernière hypothèse, il existe une charte par laquelle Othon Ier, en 1184, l'année de sa mort, à l'occasion de la fondation du couvent bénédictin d'Arendsee, mentionne ses trois fils et son épouse Adelheid d'origine inconnue : annuentibus meis heredibus Ottone, Heinrico, Adelberto filiis meis et uxore mea Adelheide[3].
Notes et références
↑Date d'une charte par laquelle elle fait une donation à l'abbaye de Rijnsburg : Ada… marchionissa de Brandebrug, avec le consentement de Wilhelmi comitis et Florentii fratrum meorum et Ade comitisse matris mee et Ade neptis mee. Oorkondenboek Holland (1866), 202, p. 122.