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Abdelhafid Ihaddaden est issu d’une grande famille de jurisconsultes, de cadis et de notaires, originaire de Toudja en Kabylie. Il naît le à Sidi Aïch où son père, Mohand Saïd, exerce les fonctions de cadi-notaire.
Son parcours scolaire est riche et brillant. Il fait ses études primaires à Taher (Jijel) de 1938 à 1944. Ensuite, de retour au village de ses parents à Toudja, Abdelhafid entame ses études au collège de Bougie de 1944 à 1948. Puis il continue ses études secondaires à Sétif de 1948 à 1951, où il décroche le baccalauréat avec mention, avant de s'envoler vers la France où il continue ses études supérieures à l'École nationale supérieure d'arts et métiers de Paris de 1951 à 1956.
Abdelhafid Ihaddaden est mort le dans l'explosion de l'avion Iliouchine Il-18 de la compagnie tchécoslovaque, qui le transportait de Prague à Bamako via Rabat. Au bord de l’appareil se trouve Ihaddaden ainsi que huit spécialistes algériens dans les mines, l’électronique et du génie nucléaire. Tous ont trouvé la mort.
Citations
« Une centrale atomique n’est pas un jouet que l’on calcule sur du papier. Il faut la voir et connaître tous ses rouages pour que demain je sois capable seul de la guider et même de concevoir tous les éléments pour sa construction ». Il s’agit là d’un extrait d’une lettre manuscrite adressée par Abdelhafid à son frère Zahir Ihaddaden, le [2].