Il s'agit de la maison-mère des bernardines d'Esquermes.
Historique
Esquermes
Après la Révolution française, des religieuses cisterciennes venues des trois abbayes de La Brayelle, de La Woestyne et des Prés se réfugient en Belgique et décident d'y fonder une nouvelle congrégation cistercienne. Pour la Brayelle, il s'agit d'Hombeline Le Couvreur. Pour la Woestyne, il s'agit de Hyacinthe de Wismes ; enfin, pour Douai, il s'agit de Hippolyte Le Couvreur, sœur de sang d'Hombeline. Elles fondent ensemble un pensionnat en 1798 dans l'ancien château de Grimaretz, qui devient l'abbaye d'Esquermes, avec autorisation de reprendre l'habit, le 28 mai 1827[2],[3],[4],[5].
Exil et retour à la Plaine
Le 26 septembre 1904, chassées par les lois d'expulsion des congrégations, les bernardines trouvent refuge en Belgique. À partir de 1920, le retour en France est autorisé, mais pas à Esquermes, qui a été nationalisé. Après une vingtaine d'années d'errance, notamment à Cambrai et Armentières, la maison-mère est définitivement transférée à la Plaine en 1948[5],[6].
En août 2019, l'abbaye compte trente sœurs, âgées de trente-deux à cent cinq ans[7].
Essaimage
L'abbaye de la Plaine a fondé plusieurs couvents et monastères :
Monastery of Our Lady and Saint Bernard, à Brownshill, Stroud, Angleterre.
Une pré-fondation en Asie.
Architecture
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Communauté
Les Bernardines d'Esquermes étant une congrégation enseignante, leur monastère intégrait plusieurs établissements d'enseignements primaires et secondaires. Le collège est désormais fermé et a été transformé en hôtellerie d'accueil, mais l'école élémentaire subsiste et les religieuses y sont impliquées[8].
En 1972, Charles-Marie Himmer, évêque de Tournai, demande à une sœur de reproduire l'icône de l'Ascension, puis, en 1973, celle de la Résurrection. Face à ces demandes, la religieuse en question décide de se former à l'écriture d'icônes, d'abord seule puis avec un spécialiste jésuite ; après dix ans de formation, elle décide de mettre en pratique ce qu'elle a reçu et prend la tête d'une atelier d'icônes, qui accueille en 2012 soixante adultes[9]
↑J. Peter, « Chanoine Auguste Léman — Histoire de la fondation du Monastère N.-D. de la Plaine à Esquermes, 1927 », Revue du Nord, Persée, vol. 14, no 54, , p. 148-149 (lire en ligne).