Le 97e Groupe de Reconnaissance de Division d'Infanterie précédemment dénommée 180e Groupe de Reconnaissance de Division d'Infanterie est une unité militaire française de la seconde Guerre mondiale.
GRCA et GRDI
Les groupes de reconnaissance des corps d’armée (GRCA) et des divisions d’infanterie (GRDI) formés par des escadrons mixtes de cavalerie (motorisée et hippomobile) ont été créés par note de l’état major de l’armée le , pour assurer aux grandes unités (corps d’armée, divisions d’infanterie, régions fortifiées) :
La recherche du renseignement,
La prise de contact avec l’ennemi,
La sûreté.
Origine et historique du 180e GRDI
La Légion étrangère, depuis sa création en 1831, a toujours été formée d'unités d'infanterie, jusqu'à la création du 1er REC en 1921.
Le 180e groupe de reconnaissance de division d'infanterie a été créé à partir des effectifs des unités du 4e dépôt de cavalerie d'Afrique de Sousse, en Tunisie, et du 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) [1].
Sous les ordres du Lieutenant-Colonel Lacombe de La Tour, chargé avec ses seuls moyens organiques, de contenir un ennemi numériquement supérieur et doté d'engins blindés, a réussi, du 18 au , en attendant l'arrivée des premiers éléments d'infanterie amie, à harceler, à l'empêcher de remplir sa mission, fournissant sur cet ennemi des renseignements précieux, parvenant à lui détruire plusieurs autos-mitrailleuses et lui faisant des prisonniers. Le 7 juin, la résistance ayant été reportée de la Somme sur l'Avre, a participé vigoureusement aux combats d'arrière-garde, détruisant plusieurs engins blindés ennemis. Le 9 juin, a couvert le repli de la Division sur l'Oise, contenant l'attaque des chars adverses et, bien qu'ayant perdu dans cette seule journée son chef, tombé glorieusement dans la bataille, et plus de la moitié de son effectif, a été engagé de nouveau sur la Seine, le 15 juin, et, avec ses derniers éléments, a pris part à la défense du Cher puis de l'Indre, infligeant encore dans ces derniers combats des pertes à l'ennemi
Le
Action d'éclat du Maréchal des Logis Scappucci à Péronne le
Isolé et sommé de se rendre, abat avec son revolver plusieurs Allemands; poursuivi et capturé, s'évade au cours de la nuit et regagne les lignes françaises, malgré quatre blessures graves.
Action d'éclat du Maréchal des Logis Fosdick à Noroy le
Debout et seul, lance trois grenades sur un char ennemi qui tire sur lui à 30 mètres et immobilise le blindé au moment où lui-même s'écroule, mortellement blessé.