SCH, Victoire de l'album masculin le plus streamé, interprète Parano entouré de deux pianos (dont Sofiane Pamart) puis pose sa Victoire pour lire une courte déclaration : « Je voudrais saluer Gazo, Oboy, Naps, Laylow pour ses 2 Bercy remplis en même pas 24 heures, Jul qui a réuni les 2 capitales du rap français, Dinos, Soso Maness et aussi Ninho, l'homme aux certifications évidemment. […] Je suis un peu gêné de tenir cette Victoire sans les voir ici assis en face de moi, ces grands messieurs qui auraient mérité tout autant que les artistes ici présents de célébrer leur Victoire de la musique ! »[8].
À la télévision, sur France 2, deux animateurs de France Télévisions animent la soirée : Olivier Minne et Laury Thilleman. Quant à la radio, c'est France Inter, partenaire historique des Victoires de la Musique, qui retransmet la soirée. Laurent Goumarre, Rebecca Manzoni et Alex Vizorek animent 4h00 d'émission[10].
Critiques
Catégories genrées
Le maintien de catégories genrées, abandonnées ailleurs, fait débat[11].
C'est ainsi que le groupe L'Impératrice (1 femme au chant et 5 hommes aux instruments) est nommé dans la catégorie révélation féminine.
Critiques liées aux manques de représentation
Lors de la présentation des nommés aux Victoires, la journaliste Rokhaya Diallo exprime son mécontentement sur Twitter pour venir dénoncer le manque de diversité des artistes nommés — à l'exception d'Aya Nakamura non pas choisie par le jury mais par le public — pour le prix d'album le plus streamé[12].
Le producteur Claudy Siar voit dans cette sélection « une sorte de discrimination »[13].
Grand Corps Malade, ne veut surtout pas boycotter les Victoires mais estime avoir été injustement écarté des catégories « Tournée de l'année » et « Artiste de l'année »[15] du fait du succès de son album et de son single avec Kimberose. Son producteur, Jean-Rachid Kallouche, estime que « les maisons de disques n'aiment pas les petits indépendants comme moi et ils me le font payer indirectement »[16].