4 et 5 janvier : rencontre d’évaluation du « Processus de Bamako » (2000), portant sur les « institutions et pratiques démocratiques dans l’espace francophone », a été organisé à Dakar les 4 et , par l'Organisation internationale de la francophonie en partenariat avec le Haut commissariat aux Droits de l’homme et à la promotion de la Paix au Sénégal.
14 janvier : rencontre à Bamako des représentants de cinq pays d'Afrique sub-saharienne producteurs de coton (Mali, Bénin, Burkina Faso, Sénégal et Tchad) qui insistent sur la nécessité pour les pays développés de réduire les subventions accordées à leurs agriculteurs. « Pour la seule campagne 2004-2005, l'Afrique de l'Ouest et du Centre connaîtra un déficit estimé à plus de 220 milliards de FCFA, soit plus de 400 millions de dollars, aggravant ainsi la pauvreté en annihilant les efforts de développement », ont-ils déclaré dans un communiqué commun.
17 janvier : à l'ouverture d'une réunion réunissant 18 ministre des finances africains, Gordon Brown, ministre britannique des Finances a souhaité l'annulation de la dette « impayable » de pays africains et a présenté l'ébauche d'un plan de lutte contre la pauvreté en Afrique qui a reçu le soutien de l'ancien président sud-africain Nelson Mandela.
4 et 5 février : à l'invitation du président sénégalais Abdoulaye Wade, un forum international sur « la fracture agricole mondiale » s'est tenu à Dakar (Sénégal) en présence de plusieurs chefs d'État : Amadou Toumani Touré (Mali), Jacques Chirac (France), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Olusegun Obasanjo (Nigeria), Maaouiya Ould Taya (Mauritanie), Mamadou Tandja (Niger). Il réunit des hommes politiques, des scientifiques, des représentants de la société civile et des firmes agroalimentaires autour des « perspectives pour les espaces agricoles en développement ». Des organisations paysannes d'Europe, d'Asie, d'Afrique et d'Amérique du Nord se sont réunis à l'initiative du Réseau des organisations paysannes et des producteurs de l'Afrique de l'Ouest (Roppa) et du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr) afin de porter leurs revendications, le droit à la souveraineté alimentaire pour chaque pays, la fin des dumpings et des subventions déguisées, et la prise en compte des intérêts des paysans dans les négociations de traités internationaux comme ceux de l'Organisation mondiale du commerce.
12 mars : réunis à Ouagadougou (Burkina Faso) en marge des 3e journées de l'Association cotonnière africaine (ACA), les ministres de l'Agriculture du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et du Tchad ont lancé un appel aux gouvernements africains et à la communauté internationale pour la mise en place d'un fonds de sauvetage en faveur des producteurs africains de coton. Ils souhaitent également que soit fixé un délai aux États-Unis et à l'Union européenne pour la réduction et la suppression totale des subventions accordées à leurs producteurs de coton. La concurrence du coton subventionné américain et européen entraîne un « manque à gagner » de 200 milliards de francs CFA (plus de 300 millions d'euros) aux producteurs africains de coton.
21 juin : les paysans ouest-africains, regroupés au sein du réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles (ROPPA) et du Réseau des chambres d’agriculture de l’Afrique de l’ouest (RECAO), réunis à Bamako, se sont opposés aux Organismes génétiquement modifiés (OGM).
3 janvier : annonce par les autorités algériennes de l'arrestation de Nourredine Boudiafi, chef du GIA. Ce mouvement islamiste avait signé nombre d'attentats et avait terrorisé les Algériens des années durant.
12 mars : réunis à Ouagadougou (Burkina Faso) en marge des 3e journées de l'Association cotonnière africaine (ACA), les ministres de l'Agriculture du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et du Tchad ont lancé un appel aux gouvernements africains et à la communauté internationale pour la mise en place d'un fonds de sauvetage en faveur des producteurs africains de coton. Ils souhaitent également que soit fixé un délai aux États-Unis et à l'Union européenne pour la réduction et la suppression totale des subventions accordées à leurs producteurs de coton. La concurrence du coton subventionné américain et européen entraîne un « manque à gagner » de 200 milliards de francs CFA (plus de 300 millions d'euros) aux producteurs africains de coton.
13 novembre : Blaise Compaoré, président sortant est réélu au premier tour de l’élection présidentielle.
1er janvier : quarante-six rebelles des Forces nationales de libération (FNL), le dernier mouvement rebelle du Burundi, et trois soldats ont été tués, lors d'une « opération d'envergure » de l'armée près de la capitale du pays, Bujumbura, a-t-on appris, dimanche, auprès de l'armée.
13 juin : aux élections communales, le Conseil national pour la défense de la démocratie (CNDD, anciens rebelles des Forces pour la défense de la démocratie)les Forces pour la défense de la démocratie (FDD) arrive largement en tête.
4 juillet : le CNDD emporte également les élections législatives.
8 mai : François Bozizé, président sortant, emporte avec 64,6 % des voix l’élection présidentielle face à Martin Ziguélé lors du deuxième tour le . Aux élections législatives, la coalition présidentielle obtient la majorité relative.
1er janvier : des pluies torrentielles dans la nuit de samedi à dimanche à Uvira ont causé un mort et emporté une centaine de maisons.
10 janvier : le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, réuni en sommet à Libreville (Gabon), s'était prononcé en faveur d'une aide à Kinshasa pour le désarmement des anciennes forces génocidaires (milices Interahamwe et ex-FAR (Forces armées rwandaises du régime précédent) repliées depuis 1994 en République démocratique du Congo.
Mercredi 9 février, Ituri : la Mission de l'Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (Monuc) a annoncé que le procureur de Bunia en Ituri a entamé des poursuites judiciaires après les attaques attribuées aux miliciens du Front des nationalistes et intégrationnistes dans la région de Tché depuis le . Ces attaques ont fait 52 morts, principalement des femmes, des enfants et des vieillards. Depuis le , plus de 10 000 personnes se sont placées sous la protection de l'ONU à Tché. La région qui connaît des violences interethniques qui ont fait plus de 50 000 morts (et 500 000 déplacés) depuis 1999, un groupe de 4000 miliciens des Forces armées du peuple congolais (FAPC) a décidé de déposer les armes et d'adhérer au programme national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion. Les miliciens qui désarment ont le choix entre être intégrés dans l'armée régulière ou rejoindre la vie civile.
7 mars : dans un rapport, l'organisation Human Rights Watch (HRW) dénonce le fait que « moins d'une douzaine d'agresseurs ont été poursuivis » alors que des dizaines de milliers de femmes et de fillettes ont été violées depuis 1998 par les soldats et les miliciens dans l'est de la République démocratique du Congo.
30 mars : le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l'unanimité, la résolution 1592 par laquelle il proroge, jusqu'au , le mandat de la Mission de l'Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUC). Il réaffirme sa préoccupation quant aux « hostilités que les groupes armés et milices continuent d'entretenir dans l'est de la République démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord et du Sud Kivu et dans le district d'Ituri » et demande au gouvernement de traduire en justice les responsables des « graves violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire ». Il considère « que le maintien de la présence d'éléments des ex-Forces armées rwandaises et Interahamwés demeure une menace sur les populations civiles locales et un obstacle à des relations de bon voisinage entre la République démocratique du Congo et le Rwanda » et invite l'Union africaine à travailler en coopération avec la MONUC.
Juin 2005 : une nouvelle constitution est adoptée par référendum, ouvrant la voie à une série d’élections prévues jusqu’au pour mettre un terme à la transition démocratique.
18 décembre : référendum constitutionnel congolais. Le peuple congolais accepte la constitution de la IIIe République en RDC. Selon les résultats provisoires publiés par la Commission électorale indépendante le , le oui l’a emporté avec environ 78 % des suffrages. Ce référendum est une première étape dans le processus devant achever la transition démocratique, des élections générales doivent se tenir d’ici .
8 avril : l'élection présidentielle est remportée par Ismail Omar Guelleh, président sortant et unique candidat, l’opposition appelant à boycotter ces élections, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour une élection « honnête, libre et transparente ».
L'équipe de l'archéologue Sileshi Semaw annonce dans la revue Nature avoir découvert les ossements d'hominidés Ardipithecus ramidus, datant d'environ 4,5 millions d'années sur le site de fouille de Gona dans la région de l'Afar.
15 mai : aux élections législatives, le Front populaire démocratique révolutionnaire éthiopien (FDRPE), parti au pouvoir, obtient la majorité des 547 sièges de la Chambre des représentants du peuple. L’opposition dénonce des fraudes ; des manifestations ont lieu à Addis-Abeba. Les dirigeants de l’opposition sont arrêtés par les forces de l’ordre.
27 novembre : le président sortant Omar Bongo Ondimba a été réélu avec 79,18 % des suffrages selon les résultats officiels lors de l’élection présidentielle. L’opposition dénonce les fraudes massives constatées lors du scrutin.
Ellen Johnson-Sirleaf emporte l’élection présidentielle au second tour face à George Weah, arrivé en tête au premier tour. Celui-ci a dans un premier temps dénoncé des fraudes avant de reconnaître la victoire de la première femme présidente en Afrique.
1er janvier : mise en place d’une couverture médicale de base pour les salariés actifs et les retraités des secteurs public et privé et leurs ayants droit, soit environ 5 millions de personnes (17 % de la population).
29 septembre : aux élections législatives du , l’Union des démocrates (Udub, parti au pouvoir) obtient 33 sièges, le Kulmiye (solidarité) et le Parti pour la justice et le bien-être, deux partis d’opposition, obtiennent respectivement 28 et 21 sièges.