Il est mobilisé en 1914, son personnel venant de Marseille, de Corse et des Alpes. Dénigré par la hiérarchie militaire et victime d'une violente campagne de presse visant à imputer ses lourdes pertes à l'origine méridionale de ses hommes afin de celer les erreurs imputables au commandement, son nom fut donné à de nombreuses voies en Provence afin de rétablir son honneur mis en cause. Il combat à nouveau lors de la Seconde Guerre mondiale.
20 - : engagé dans la bataille de Morhange, combat dans la région de Dieuze. Puis repli, par la région Dombasle, Blainville-sur-l'Eau, vers les hauteurs de Saffais ; travaux d'organisation défensive. Désignés à tort comme les responsables de la déroute française lors de cette bataille, les soldats de ce corps n'ont jamais été réhabilités même si plusieurs villes méridionales ont donné le nom de ce corps à une avenue, une place[1].
3 - : retrait du front et mouvement vers Vézelise et Colombey-les-Belles, vers Gondrecourt. À partir du , transport par V.F. dans la région sud-est de Bar-le-Duc.
: légère extension du secteur sur la rive gauche de la Meuse (Charny et Marre).
: réduction à droite jusque vers Louvemont. À partir du , engagé dans la bataille de Verdun, prise de la cote de Talou et des cotes 326 et 344 puis organisation des positions conquises.
: violente attaque allemande repoussée.
- : retrait du front, transport vers Romilly-sur-Seine et Arcis-sur-Aube ; repos et instruction. À partir du , transport par V.F. vers Bayon ; repos.
- : retrait du front, mouvement vers Chevrières. À partir du , résistance à l'offensive allemande dans la région Antheuil, Chevincourtbataille du Matz, puis organisation d’un secteur sur la rive sud du Matz.
À partir du , extension du secteur à droite jusqu'à l'Oise.
- : engagé dans la poussée vers la position Hindenburg, progression jusqu'au-delà de Tergnier et de Liez, puis occupation d'un secteur dans cette région.
: extension du front à gauche jusque vers Vendeuil et le jusqu'à Hinacourt.
Jules Belleudy (préf. colonel Gros Long), Que faut-il penser du 15e corps ?, Menton, Impr. coopérative, , 356 p. (BNF34075863).
AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).
Boué, Sébatien. La faute au Midi. Bamboo, 2014.
Voir aussi l'analyse de Claude Chanteloube sur Provence14-18.org : - Joffre accuse les Provençaux de lâcheté, Claude Chanteloube - 2005 [1]
Article du sénateur Auguste Gervais, La vérité sur l'affaire du - Le recul en Loraine, paru dans le quotidien Le Matin, édition du lundi [2]
André Payan-Passeron, Contrevérités sur la Grande Guerre : 1914-2024, cent-dix ans d’impostures historiques, Paris, Les Impliqués Éditeur (Groupe L'Harmattan), , 189 p., 15,5 × 24 cm - Les pages 28-30, 51-58, 68-75, 118-119, 124-128, 130-132, 141-149 sont consacrées au 15e corps d'armée commandé par le général ESPINASSE durant la bataille de Lorraine puis les pages 153-162 durant la bataille de la Marne du 7 au 12 septembre 1914 - (ISBN978-2-38541-999-8) (présentation en ligne, écouter en ligne)
Notes et références
↑Pierre Brasme, Moselle 1918, le retour à la France, Pierron, , p. 29