C'est un banc de sable, si bien que son contour varie au gré des marées. De très petites dimensions (de l'ordre de quelques dizaines de mètres de longueur), Morpion se caractérise par une unique construction, une paillote avec un toit en feuilles de coco, qui permet aux navigateurs de repérer l'îlot et de le distinguer de Punaise, un autre banc de sable tout proche[1].
Elle est parfois surnommée « Petit Saint Richardson » en référence à Haze Richardson[6], propriétaire de l'île voisine de Petit-Saint-Vincent où il a fondé un complexe hôtelier, lequel propose à ses clients de les conduire sur Morpion[7]. Les résidents d'autres îles voisines utilisent aussi Morpion comme lieu d'excursion[5], ainsi, d'après une étude sur les taxis marins dans les Grenadines, Morpion est la troisième destination la plus demandée en partance de Mayreau, et la quatrième en partance de Carriacou et Petite Martinique[8]. Enfin, Morpion est une étape courante pour les plaisanciers visitant les Grenadines d'île en île[9].
↑ a et b(en) Bob Friel, « 8 Dream Beaches of the Caribbean », Caribbean Travel & Life, (lire en ligne).
↑(pt) « Caraíbas : O Segredo está na areia », Rotas & Destinos, no 37, (lire en ligne).
↑(en) Paula Conway, « Petit Pleasures », Robb Report« The World's 10 Great Escapes », (lire en ligne).
↑(en) Alexcia Latonia Cooke, Robin Mahon et Patrick McConney, « A livelihoods analysis of the water taxi operators in the Grenadines », CERMES Technical Reports, UWI, no 9, (lire en ligne).
↑Willem le Terrien (préf. Laurent Bourgnon), Caraïbes : Les Petites Antilles, de la Dominique à Trinidad, Genève, Olizane, , 288 p. (ISBN2-88086-230-2, lire en ligne), « Morpion : « L'île aux 22 secondes » », p. 216.