Professeur de rhétorique à Versailles avant la Révolution, il est nommé sous l'Empire chef de bureau dans l'administration centrale des douanes. Il est l'auteur de plusieurs odes, dont une sur la naissance du roi de Rome, ainsi que de couplets en l'honneur de la Montagne, qui firent beaucoup de bruit en 1793, et surtout d'un nombre considérable de pièces de théâtre : tragédies, comédies, drames, opéras, mélodrames, dont quelques-unes furent appréciées en son temps.
Amélia, ou les Deux jumeaux espagnols, drame en 5 actes en prose, mêlé de pantomimes, danses, combats et musique, Paris, théâtre de la « Pantomime nationale » devenu Cité-Variétés , 26 messidor an VI (1797)
Le Pont de Lodi, fait historique en un acte, musique de Méhul, Paris, Théâtre Feydeau,
Candos, ou Les Sauvages du Canada, opéra en trois acte et en vers, créé au Théâtre Feydeau le , musique de Louis Emmanuel Jadin.
Le Père supposé, ou les Époux dès le berceau, comédie en 3 actes en vers, Paris, Théâtre Louvois, 4 ventôse an X (1801)
Les Ruses du mari, comédie en trois actes, Paris, Théâtre Louvois, 2 prairial an 10 (1801)
Léonie, tragédie en 5 actes, Paris, Théâtre-Français, Texte en ligne
Apothéose de Marat et Lepelletier, scène lyrique, ode, hymne et couplets chantés et récités à la fête de la liberté, de l'égalité et de l'indivisibilité, s. d.