Élise Paré-Tousignant (Deschambault, 22 juillet 1937 - Québec, 8 août 2018) est une des grandes figures du monde de la musique au Québec.
Biographie
Carrière
À l'Université Laval
Élise Paré-Tousignant est diplômée de l'École de musique de l'Université Laval en 1958. L'année suivante, elle est engagée en tant qu'enseignante de musique dans une commission scolaire du Québec[1]. En 1961, l'École de musique de l'Université Laval lance son programme de baccalauréat en éducation musicale. Elle collabore alors, entre autres, à l'élaboration du nouveau programme de formation des maîtres. Il s'agit du début d'une longue et prolifique carrière à l'Université en tant qu'enseignante, mais aussi en tant qu'administratrice : vice-doyenne et doyenne de la Faculté des arts d'abord puis, en 1987, vice-rectrice aux ressources humaines et, par la suite, présidente de la Commission des affaires étudiantes. En tant que vice-rectrice, elle devient ainsi la toute première femme à occuper un poste de gestionnaire de cette envergure à l'Université Laval[1]. Au fil de sa carrière et de ses activités professionnelles, elle a travaillé à une meilleure représentation des femmes à l'Université ainsi que dans les différentes instances décisionnelles[2]. L'Université Laval lui doit ainsi sa première mesure d'accès à l'égalité[3].
Ailleurs
Entre 1993 et 2001, elle est directrice artistique Domaine Forget de Saint-Irénée. En 1994, elle devient l'une des premières membres du Conseil des arts et des lettres du Québec. De 2004 à 2008, elle fut la présidente du conseil d'administration de la Société du Palais Montcalm[4].
En 1995, elle est nommée commissaire des États généraux de l'éducation par Jean Garon[5].
Élise Paré-Tousignant était aussi impliquée dans sa communauté natale de Deschambault-Grondines. Elle fut l'une des fondatrices de la Société du Vieux-Presbytère et a siégé jusqu'à son décès au conseil d'administration de Culture et Patrimoine Deschambault-Grondines (CPDG). Elle y était notamment responsable du chœur, qu'elle avait initié pour marquer le passage à l'an 2000[7].