Il s'installe à Lyon, afin de compléter sa formation à l’École de tissage.
En 1902, à l'âge de 17 ans, il rencontre Marc Sangnier, créateur et inspirateur du « Sillon » (mouvement politique qui vise à rapprocher le catholicisme de la République). Une association « Le Sillon lyonnais », dont il est secrétaire, est déclarée en Préfecture le 6 mars 1908[1].
En 1924, il crée le Syndicat indépendant des employés de soierie.
Résistant, il est nommé conseiller municipal de Caluire-et-Cuire par le Comité de Libération, en 1944. Il est aussitôt élu maire et le restera jusqu'à sa mort, en 1964.
Dans le mobilier urbain de Lyon, on note l’existence de « consoles de repos », également nommées « consoles « Vignal »[4],[5],[6]. Elles permettaient aux canuts, lorsqu'ils transportaient des balles de soie, de faire une pause en se délestant du fardeau. Il n'en reste que 3 à Lyon. C'est Élie Vignal qui en aurait été le promoteur au début du XXe siècle, alors qu'il était conseiller municipal de la Ville de Lyon.
À Caluire-et-Cuire, un bâtiment scolaire, une avenue et un square ont été baptisés « Élie-Vignal ».
Décorations
Chevalier de la Légion d’honneur à titre militaire en 1931, promu Officier de la Légion d'honneur en 1957 pour faits de Résistance[7].