Les élections sénatoriales dans le Gard ont lieu le dimanche [1]. Elles ont pour but d'élire les sénateurs représentant le département au Sénat pour un mandat de six années.
En 2014 le Parti socialiste a perdu un de ses sièges historiques et la droite est devenue majoritaire dans le département (comme au sénat). Depuis la création de La République en marche a pu rebattre en partie les cartes avec l'arrivée d'élus DVD ou DVG en 2014 ainsi que grâce au contrôle de cinq des six députés du départements.
La gauche espère cependant récupérer le deuxième siège de sénateur en s'unissant, en effet il y avait que 50 voix d'écart entre le PS et l'UMP-UDI en 2014 alors que le PCF-FG avait 148 voix, et avec le gain de nouveaux élus (dans l'opposition à Nîmes ou Alès ou dans la majorité comme à Marguerites et Anduze)[2].
Les nouveaux représentants sont élus pour une législature de 6 ans au suffrage universel indirect par les 1 837 grands électeurs du département. Dans le Gard, les trois sénateurs sont élus au scrutin proportionnel plurinominal. Chaque liste de candidats est obligatoirement paritaire et alterne entre les hommes et les femmes. 8 listes ont été déposées dans le département, comportant chacune 5 noms.
Gauche
Simon Sutour ne se représentant pas les deux principaux candidats pour le PS sont Denis Bouad l'actuel président du département et Alexandre Pissas le maire de Tresques. Le second a été élus par 180 militants gardois[4] mais le premier (non candidat à cette primaire) se présente quand même divisant le Parti socialiste en deux. Après le ralliement de la tête de liste PCFPatrick Malavieille et de EELV le (soit 2 jours avant le début du dépôt des listes) Denis Bouad obtient l'investiture socialiste[5].
Parti socialiste - Parti communiste français - Europe Écologie Les Verts - Parti radical de gauche
Pour la droite LR le défi est de conserver ses deux sièges. Deux personnalités de la droite locale se disputent la première place il s'agit de Vivette Lopez, sénatrice sortante et ancienne maire de Mus et de Laurent Burgoa conseiller départemental et adjoint du maire de Nîmes[7].
Le sénateur sortant Stéphane Cardenes arrivé au sénat le a beau être élu sur la liste LR il rejoint le Groupe Union centriste. Il compte prendre la tête d'une liste centriste de « majorité sénatoriale » mais concurrente de la liste LR[8].
Mouvement des écologistes libres
Liste Écologistes libres, ni de droite, ni de gauche
Le recul du RN observé, notamment à Nîmes (de 7 à 4 élus) ou l'échec de la prise de Vauvert, de Saint-Gilles et de Bagnols-sur-Cèze semble le mettre hors jeu[réf. nécessaire].