La gauche a présenté trois candidats lors du premier tour de la présidentielle, qui eut lieu le dimanche , en même temps que les élections parlementaires.
Par ailleurs, bien que la Concertation (coalition de gauche) ait réalisé son plus mauvais score aux élections parlementaires depuis 20 ans, elle conserve toutefois la majorité au Sénat et ne détient qu'un siège de moins que la « Coalition pour le changement » à la Chambre des députés, tandis que le Parti communiste faisait son entrée au Parlement pour la première fois depuis le coup d'État de 1973. La gauche, dans son ensemble (Concertation, Juntos Podemos Más et Nouvelle majorité pour le Chili), demeure majoritaire au Congrès avec un peu moins de la majorité absolue.
Premier tour
Affiche de campagne de Sebastián Piñera.
Après 20 ans de pouvoir de la Concertation des partis pour la démocratie, la coalition de centre-gauche qui a gouverné le pays depuis la fin de la dictature d'Augusto Pinochet, les Chiliens devaient choisir entre l'alternance politique ou la reconduction de la même majorité, qui s'est cependant fragmentée en présentant plusieurs candidats : le premier tour opposait ainsi un candidat de droite, Sebastián Piñera, à trois candidats de gauche.
Un candidat indépendant issu de la Concertación, le jeune Marco Enríquez-Ominami, ancien député socialiste, n'est pas parvenu au second tour malgré un résultat important (plus de 20 % des voix), tandis que Jorge Arrate, ancien leader du PS, a quitté celui-ci, refusant de soutenir un éventuel troisième mandat d'Eduardo Frei, obtenant un peu plus de 6 % des voix pour Juntos Podemos Más, alliance intégrée en particulier par le Parti communiste.