L'église est typique du style baroque niçois et fait partie de l’itinéraire touristique du baroque Allegro baroque Nisso-Ligure[3],[4].
Elle a été construite, comme le stipule une inscription, avec les pierres provenant du trophée d'Auguste entre 1764 et 1777[5].
Elle se compose d'un vaste vaisseau ellipsoïdal prolongé d'un chœur à abside et hémicycle. Les six chapelles latérales sont voûtées en berceau[6].
Le clocher à bulbe, comprenant quatre cloches tournées vers les quatre directions (dont la cloche Santa Maria de 1774)[7], est couvert de tuiles polychromes vernissées[8].
La base Palissy donne la liste du mobilier inscrit ou classé au titre des objets[9],[10]. Une pietà attribuée à Bréa, saint Marc rédigeant son évangile, toile attribuée à Paul Véronèse, une Flagellation sans doute peinte par un élève de Rembrandt.
Charles Astro, La Turbie, église Saint-Michel, p. 131-135, dans Congrès archéologique de France. 168e session. Monuments de Nice et des Alpes-Maritimes. 2010, Société française d'archéologie, Paris, 2012 (ISBN978-2-901837-4-28)
Collectif, Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Menton à Canton de Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN2-84234-071-X)
Canton de Villefranche-sur-Mer : pp. 1032 à 1038 : La Turbie