Pierre-Édouard Alletz[1] (1798-1850) est un diplomate et homme de lettres français.
Biographie
Petit-fils de l'agronome Pons Augustin Alletz, Pierre-Édouard Alletz effectue ses études au lycée d'Orléans[2].
Il est consul général de France à Gênes, puis à Barcelone.
En 1822 il remporte le prix extraordinaire de l'Académie française, sur "Le dévouement des médecins français et des sœurs de Saint-Camille, à l'occasion de la fièvre jaune de Barcelone", face à des concurrents aussi prestigieux que Delphine Gay, Casimir Delavigne ou Saint-Marc Girardin.
De la Démocratie nouvelle, ou des Mœurs et de la puissance des classes moyennes en France (2 volumes, 1837) Texte en ligne 12
Aventures d'Alphonse Doria (2 volumes, 1838)
Maximes politiques à l'usage de la démocratie nouvelle (1840)
Signes de l'esprit nouveau dans le parlement (1841) Texte en ligne
Esquisses poétiques de la vie (2 volumes, 1841)
Génie du dix-neuvième siècle, ou Esquisse des progrès de l'esprit humain depuis 1800 jusqu'à nos jours (1842-1843) Texte en ligne
Discours sur la puissance et la ruine de la République de Venise (1842) Texte en ligne
Harmonies de l'intelligence humaine (2 volumes, 1846) Texte en ligne 12
Notes et références
↑Si ses publications sont généralement signées « Édouard Alletz », son nom complet est bien Pierre-Édouard Alletz. Voir l'article de Fernand Letessier, « Un littérateur oublié : Pierre-Édouard Alletz (1798-1850). Ses relations avec Lamartine », Bulletin de l'Association Guillaume Budé : Lettres d'humanité, n°43, décembre 1984, p. 389-407 (lire en ligne).
↑Louis-Hippolyte Tranchau, Le Collège et le lycée d'Orléans (1762-1892), notes, souvenirs, documents, Orléans, H. Herluison, , 730 p. (lire en ligne), p. 339
Fernand Letessier, « Un littérateur oublié : Pierre-Édouard Alletz (1798-1850). Ses relations avec Lamartine », in Bulletin de l'Association Guillaume Budé : Lettres d'humanité, n°43, décembre 1984, p. 389-407 (lire en ligne).
Louis-Hippolyte Tranchau, Le Collège et le lycée d'Orléans (1762-1892), notes, souvenirs, documents, Orléans, H. Herluison, 1893, 730 p. (lire en ligne)