Rendeu-se ao estoicismo, que inspiraria a sua resistência sorridente à tísica (tuberculose) doença que lhe seria fatal aos 32 anos de idade. Também se deixou seduzir pelos escritos de Herbert Spencer, em especial pela obra Data of Ethics (1879), cujas linhas de força retomaria na sua obra La Morale anglaise contemporaine. Professor no Lycée Condorcet, publicou obras pedagógicas. Quando a doença que o vitimaria se declarou, instalou-se no Midi francês procurando que a ajuda da amenidade do clima, redigindo então numerosas obras de filosofia e de poesia.
A sua principal obra, Esquisse d'une morale sans obligation ni sanction[2], profundamente inovadora, aparenta ter impressionado, e sem dúvida influenciado, Friedrich Nietzsche, que cobriria o seu exemplar da obra de Guyau com abundantes notas marginais durante a sua estadia em Nice[3]. Nietzsche comentou e citou abundantemente aquela obra, bem como L'Irréligion de l'avenir, outra importante obra de Guyau, no seu Ecce homo[4]. Da mesma maneira, Henri Bergson, ao ler Vladimir Jankélévitch, retomou em parte as intuições de Guyau no que respeita à ideia de vida. Piotr Kropotkin refere igualmente Guyau na sua obra A Moral Anarquista, indo ao ponto de se referir a Guyau como o jovem fundador da ética anarquista, ética que define como a ciência da moral das sociedades[5].
A sua esposa publicou, sob o pseudónimo de Pierre Ulric, curtos romances destinado ao público infanto-juvenil. Jean-Marie Guyau foi o pai do filósofo Augustin Guyau.
La Littérature chrétienne du IIe au IVe siècle, extraits des Pères de l'Église latine, suivis d'extraits des poëtes chrétiens, Paris : C. Delagrave, 1876, in-16, 294 p.
La Morale d'Épicure et ses rapports avec les doctrines contemporaines, Paris : G. Baillière, 1878, in-8°, 291 p. Lire en ligne.
Pages choisies des grands écrivains : J. M. Guyau, éd. par Alfred Fouillée, Paris : A. Colin, 1895, XVI-341 p. Lire en ligne.
Livros escolares
La première année de lecture courante : morale, connaissances usuelles, devoirs envers la patrie, Paris : A. Colin, 1875, in-16, 336 p. Partie du maître, Paris : A. Colin, 1880, in-18, 466 p.
L'Année enfantine de lecture,... Ouvrage composé conformément au nouveau programme de 1882 (cours élémentaire). Paris : A. Colin, 1883, in-18, 120 p.
L'Année préparatoire de lecture courante : morale, connaissances usuelles, Paris : A. Colin, 1884, in-18, 216 p.
Méthode Guyau. Lecture par l'écriture, Paris : A. Colin, 1893, 2 livrets in-8̊
Traduções
Cicéron, Des suprêmes biens et des suprêmes maux. Traduction Desmarais, revue avec introduction et notes, suivie d'éclaircissements relatifs à l'histoire de l'épicurisme, Paris : C. Delagrave, 1875, in-18, XXXII-400 p. Lire en ligne.
Manuel d'Épictète, traduction nouvelle, suivie d'extraits des ″Entretiens″ d'Épictète et des ″Pensées″ de Marc-Aurèle, avec une étude sur la philosophie d'Épictète, Paris : C. Delagrave, 1875, in-18, LXVI-211 p.
Traduction republiée par les éditions Mille et une nuits, coll. « La petite collection », 2005, 126 p., ISBN 978-2842059033
Cicéron, De finibus bonorum et malorum (livres I et II), avec introduction et notes par M. Guyau, Paris : C. Delagrave, 1876, in-18, XXXVI-150 p.
Artigos
« L’hérédité morale et M. Spencer », Revue philosophique de la France et de l’étranger, Paris, F. Alcan, pp. 308–315, quatrième année, Tome VII, janvier à juin 1879.
« L’origine des religions », Revue philosophique de France et de l’étranger, Paris, F. Alcan, pp. 561–584, quatrième année, Tome VIII, juillet à décembre 1879.
« La mémoire et le phonographe », Revue philosophique de France et de l’étranger, Paris, pp. 317–322, cinquième année, Tome IX, janvier à juillet 1880.
« Critique de l'idée de sanction », Revue philosophique de France et de l'étranger, 1883.
« L’évolution de l’idée temps dans la conscience », Revue philosophique de France et de l’étranger, pp. 353–359, Paris, dixième année, Tome XIX, janvier à juin 1885.
Michael C. Behrent, Le débat Guyau-Durkheim sur la théorie sociologique de la religion, Archives de sciences sociales des religions no. 142, avr.-juin 2008, 9-26.
Ilse Walther-Dulk, Materialen zur philosophie und ästhetk Jean-Marie Guyaus, Verlag die brigantine Hamburg, 1965.
Dirk Hoeges, Literatur und Evolution. Studien zur französischen Literaturkritik im 19. Jahrhundert. Taine - Brunetière - Hennequin - Guyau, Carl Winter Universitätsverlag, Heidelberg 1980 ISBN3-533-02857-7
Jordi Riba, La Morale anomique de Jean-Marie Guyau, L'Harmattan, 1999.
Revue Corpus n°46, Jean-Marie Guyau philosophe de la vie, 2004.
Aurélien Fouillet, Introduction à la philosophie morale de Jean-Marie Guyau, étude sur l'« Esquisse d'une morale sans obligation ni sanction », Master 1 soutenu en 2006 à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sous la direction d'Hélène Politis.
Philippe Saltel, La puissance de la vie, essai sur l'Esquisse du morale sans obligation ni sanction de Jean-Marie Guyau, éditions Encres marine, 2008.
Emile Boirac, « Guyau. La Morale anglaise contemporaine », Revue philosophique de la France et de l’étranger, Paris, Tome 7, Juillet 1879, F. Alcan.
Emile Krantz, « M.Guyau. Vers d'un philosophe », Revue philosophique de la France et de l'étranger, Paris, Tome XII, Décembre 1881, pp. 650–653.
Emile Durkheim, « Analyse de l'Irréligion de l'avenir », Revue philosophique de la France et de l'étranger,1887.
Vladimir Jankélévitch, « Deux philosophes de la vie : Bergson, Guyau » (1924), Premières et dernières pages, Paris, Seuil,pp. 13–63 1994.
Jean-Claude Leroy, « Jean-Marie Guyau, précurseur de l'esthétique moderne », Semiosis, n°91-92, 1998.
Annamaria Contini, « Vitalité et socialité de l'art: l'esthétique de Guyau », Sociétés, n°58,1997.
Jordi Riba, « La récupération de Guyau par la pensée morale contemporaine : défense de l'anomie », Sociétés, n°58, 1997.
Lucien Levy-Brulh, « A propos d'une étude sur Guyau, de Dauriac », Revue philosophique de la France et de l'étranger, 1892.
Ilse Walther-Dulk, « Sur Guyau et Nietzsche », Sociétés, n°58, 1997.
Hans Huguen Emane-Obame, « La Distinction aristotélicienne άκολασίά-άκρασία et son rapport à la dualité amoralité-immoralité selon Jean-Marie Guyau », Mémoire de Master 2 Philosophie soutenu en septembre 2010 à l'Université Lille 3-Charles de Gaulle, sous la direction de Frédéric Worms.