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Étienne Anatole Gédéon Jarry est le fils d'un avocat de ce nom.
Après avoir servi comme garde national depuis 1789, il entre le , avec le grade de sous-lieutenant, dans le 71e régiment d'infanterie (ci-devant Vivarais), passe lieutenant le , sert à l'armée du Nord en qualité d'adjoint à l'état-major, et est nommé capitaine le , puis adjudant-général chef de bataillon par le général Dampierre le 1er avril suivant.
Suspendu le de la même année pour avoir refusé de déposer contre le général Custine au tribunal révolutionnaire de Paris, il s'évade de prison, se retire dans sa commune, et est réintégré par arrêté des représentants du peuple le 24 germinal an II.
Employé provisoirement dans le grade d'Adjudant-général chef de brigade, et en qualité de chef de l'état-major de la division du Bas-Rhin (général Bourcier), il est conservé dans cette position par arrêté du 25 prairial an III (), continue à servir à l'armée du Rhin (devenue Rhin-et-Moselle), est le 25 pluviôse an V, maintenu en activité par le général en chef, bien qu'il n'a pas été compris dans le nombre des officiers attachés à l'état-major de cette armée, et y suit toutes les opérations militaires jusqu'à l'an IX.
Commandeur de la Légion d'honneur le 4 nivôse suivant (), et dirigé sur Mayence avec le corps des grenadiers le , il combat à Iéna, à Eylau, et est élevé au grade de général de brigade par décret du .
Nommé le suivant, au commandement de la 3e brigade du corps du général Oudinot, il suit les opérations de la campagne de Pologne, assiste au siège de Dantzig, est nommé commandant supérieur à Neu-Fhavwalser à la suite de la reddition de Dantzig, et conduit à Pilau la garnison prussienne qui a soutenu le siège.
Rentré en France au mois de janvier 1808, pour se rétablir des fatigues de la guerre, il va le de la même année, reprendre le commandement de la brigade qu'il a précédemment dans la division Oudinot.
Désigné, le , pour être employé dans son grade à la 31e division d'infanterie, qui fait partie du 14e corps à la Grande Armée de Russie, il fait à son retour de Moscou, la campagne de 1813 en Saxe, à la 32e division du 7e corps, et est nommé le , commandant supérieur de la place de Juliers.
En activité sous la première Restauration, et nommé le , commandant du département du Jura, il obtint la croix de Saint-Louis le suivant, est conservé par l'Empereur, pendant les Cent-Jours, dans le même département. Disponible le , il reçoit l'ordre de venir à Paris rendre compte de sa conduite, et témoigner dans le procès du maréchal Ney.
Renvoyé, le 1er septembre, à Lons-le-Saunier, pour y reprendre son ancien commandement, il est remplacé et mis en non-activité le , et compris à compter du , dans le cadre de l'état-major général de l'armée.
Le général Jarry est mort le à Saint-Lamain (Jura).