Architecte de formation, il exerce ses talents dans l'industrie. Il est alors le collaborateur de Julien Dulait et travaille avec lui à des installations d'éclairage électrique en Belgique et à l'étranger[1].
Le , il prend la tête d'une délégation qui part négocier le « traité de Couillet » avec Max von Bahrfeldt, commandant de la 19e Division de Réserve de la Seconde armée allemande. Il obtient, contre une imposition importante à laquelle contribuent les communes de l'agglomération, la fin des bombardements de la ville par l'armée allemande[2].
En 1921, Il démissionne de sa fonction de bourgmestre de Charleroi et se retire de la vie politique. Il revient à sa passion première et devient président de la Société archéologique de Charleroi en 1926, poste qu'il exerce jusqu'à sa mort. Sa principale contribution à l'histoire locale réside dans la réalisation des plans de la ville forte de Charleroi depuis les origines en 1666 jusqu'au démantèlement de 1868[1].
Il est chargé par la Commission royale des Monuments et des Sites de faire le relevé et l'étude des fouilles pratiquées en 1916 à Binche sur le site du palais construit pour Marie de Hongrie. Les résultats furent publiés en 1930 dans une brochure intitulée Les Châteaux de Binche[1].
Paul Delforge, « Émile Devreux », sur Connaitre la Wallonie, (consulté le ).
Bibliographie
Anne-Catherine Bioul et Anne Van Loo (dir.), « Devreux Émile », dans Dictionnaire de l'architecture en Belgique de 1830 à nos jours, Anvers, Fonds Mercator, , p. 269
Jean Everard, Monographie des rues de Charleroi, Charleroi, Collins, , 223 p..