Les élections législatives israéliennes de 2015 se sont déroulées de manière anticipée le [1],[2],[3],[4].
Contexte
Après la démission d'Amir Peretz, alors ministre de la protection environnementale, le , deux autres ministres ont également quitté le gouvernement Netanyahou. Ainsi, Tzipi Livni, la ministre de la Justice, et Yaïr Lapid, le ministre des Finances, ont été limogés le par le Premier ministre après que ces derniers se soient opposés à plusieurs reprises à la politique gouvernementale de la coalition et notamment au projet de réforme de la constitution israélienne consistant à définir Israël comme État juif[5]. Le scrutin était initialement prévu pour [6].
Les deux partis de centre gauche — le Parti travailliste (15 sièges en 2013) et le parti Hatnuah (six sièges en 2013) — présentent une liste commune : l'Union sioniste.
Les différents partis arabes, ainsi que la coalition d'extrême gaucheHadash, présentent une liste commune pour la première fois : la Liste unifiée, conséquence du changement de la loi électorale, qui risquait de tous les priver de représentation s'ils partaient séparés.
Mode de scrutin
Les 120 députés de la Knesset sont élus tous les quatre ans, au plus tard le troisième mardi du mois hébraïque de heshvan, par un scrutin proportionnel plurinominal. Le seuil électoral passe désormais à 3,25 % des suffrages (contre 2 % auparavant), à la suite d'un amendement de la loi électorale voté par la Knesset le . Cette augmentation a été défendue par le Premier ministreNetanyahou afin de renforcer la stabilité politique du pays, bien que, selon ces détracteurs, elle serait plutôt un moyen de priver de toute représentation les petits partis s'opposant à la politique du Premier ministre[8].