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L'économie libre (en allemand Freiwirtschaft) est une théorie économique développée par l'économiste allemand Silvio Gesell en 1916 dans son livre L'Ordre économique naturel (Natürliche Wirtschaftsordnung). Son idée n'a été mise en pratique par aucun État jusqu'à présent. Cependant, en 1932, un groupe d'hommes d'affaires suisses a employé ses idées (notamment celle du Freigeld) pour fonder la banque WIR[1].
L'économie libre consiste en trois points principaux, habituellement résumés sous la dénomination des trois F :
Freigeld (argent libre) : Tout l'argent est émis pendant une période limitée, à valeur constante (ni inflation, ni déflation). De plus, l'économie à long terme exige des investissements dans les obligations ou actions.
Freiland (terre libre) : Toute la terre est possédée par les établissements publics et peut seulement être louée, non achetée (voir également Henry George, Auroville).
Freihandel (libre échange) : Le libre échange a longtemps été une position conventionnelle, mais le mouvement anti-globalisation s'oppose aujourd'hui en grande partie à celui-ci.
Selon l'économie libre, les systèmes monétaires actuels sont imparfaits. Selon Adam Smith, les prix aident à transmettre des informations. Par exemple, la baisse des prix signifie qu'il y a moins de demande ou plus d'offre. Donc l'achat augmente ou les commerçants produisent autre chose, faisant augmenter à nouveau le prix en réaction. Ainsi, le prix construit une boucle de rétroaction autour d'un prix idéal stable. À ce prix stable, le marché est idéal, personne ne paie trop ou gagne trop peu, et aucune des deux parties n'a tendance à modifier ce prix. Le «vacillement» autour de ce prix idéal est appelé auto-stabilisation.
Ce n'est pas le cas des marchés financiers. Sans l'augmentation continue de la quantité de monnaie mise en circulation par la Banque centrale, la demande se déroule en permanence, puisque la vitesse de circulation diminue[2].
La diminution de la demande oblige les entreprises à baisser leurs prix pour faire de l'argent. Quand les prix commencent à tomber, les clients potentiels retardent leur achat le plus longtemps possible pour obtenir le prix le plus bas, entraînant davantage la baisse de la demande. Les boucles de rétroaction tirent vers le bas jusqu'à un point où la société ne gagne pas d'argent du tout. Cela cause éventuellement la faillite de l'entreprise. Les travailleurs des autres compagnies ont tendance à être encore plus prudent dans leurs dépenses, aboutissant finalement à l'effondrement de l'économie.
L'erreur centrale du système est un mauvais transport de l'information par les prix. L'argent n'est rien que la demande de biens et services de l'économie qui accepte la monnaie. Dans une économie faible, l'argent vaut moins que les marchandises. Mais au lieu d'une inflation, le résultat est une déflation comme décrit ci-dessus, et une même somme d'argent peut acheter davantage. Les acteurs du marché ne se rendent pas compte qu'ils détruisent l'économie même qui devraient assurer la valeur de l'argent. Cette boucle de rétroaction est auto-déstabilisante. Selon la théorie de l'économie libre ceci est la raison des crises cycliques de l'économie mondiale.
Partisans de l'économie libre
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Silvio Gesell, Die natürliche Wirtschaftsordnung durch Freiland und Freigeld. 4. Auflage (1920), vom Autor letztmalig selbst überarbeitete Auflage – Neue Ausgabe 2007 – Gauke, Kiel – (ISBN978-3-87998-421-3).
Gebhardt Ottacher, Der Welt ein Zeichen geben – Das Freigeldexperiment von Wörgl 1932/33 – Gauke, Kiel 2007, (ISBN978-3-87998-450-3)
Günter Bartsch, Die NWO-Bewegung Silvio Gesells – Geschichtlicher Grundriß 1891-1992/93. Gauke, Lütjenburg, jetzt Kiel 1994, (ISBN3-87998-481-6)
Wolfgang Broer, Schwundgeld. Michael Unterguggenberger und das Wörgler Währungsexperiment 1932/33. Studienverlag Wien, Innsbruck, Bozen 2007, (ISBN3-70654-472-5). Das Buch basiert auf 2500 Seiten bisher unbekannter Dokumente inklusive der Korrespondenz des Wörgler Bürgermeisters und enthält Details zur Sozial- und Wirtschaftsgeschichte der 30er Jahre in Österreich.
Helmut Creutz, Das Geld-Syndrom – Wege zu einer krisenfreien Wirtschaftsordnung. Mainz, Aachen 2004, (ISBN3-928493-46-9).
Helmut Creutz, Die 29 Irrtümer rund ums Geld. SIGNUM Wirtschaftsverlag, Juli 2004, (ISBN3-85436-362-1).
Knulp Goeke, Die verteilungspolitische Problematik der Freiwirtschaftslehre. Köln 1961.
Johannes Heinrichs, Sprung aus dem Teufelskreis. Sozialethische Wirtschaftstheorie Bd. I, München 2005, (ISBN978-9544492007)
Joseph Huber, Vollgeld. Beschäftigung, Grundeinkommen und weniger Staatsquote durch eine modernisierte Geldordnung, Duncker & Humblot, Berlin 1998, (ISBN3-428-09526-X).
Fritz Schwarz, Segen und Fluch des Geldes in der Geschichte der Völker Bd.1 und 2, 1925 (2. Auflage, Bern, 1931, Verlag Pestalozzi-Fellenberg)
Fritz Schwarz, Das Experiment von Wörgl. Synergia, Darmstadt 2006, (ISBN978-3-9810894-5-5) (überarb. Neuauflage, Original: Bern 1951).
Fritz Schwarz, Vorwärts zur festen Kaufkraft des Geldes und zur zinsbefreiten Wirtschaft. Synergia, Darmstadt 2007, (ISBN978-3-940392-01-5) (überarb. Neuauflage)
Fritz Schwarz, Der Christ und das Geld Synergia, Darmstadt 2008, (ISBN978-3-940392-00-8) (überarb. Neuauflage)
Bernd Senf, Der Nebel um das Geld. Zinsproblematik – Währungssysteme – Wirtschaftskrisen. Ein AufklArungsbuch [sic!]. 9. Auflage, Gauke, Kiel 2007, (ISBN978-3-87998-435-0).
Bernd Senf, Die blinden Flecken der Ökonomie – Wirtschaftstheorie in der Krise. Gauke, Kiel 2007 (zuerst München 2001), (ISBN978-3-87998-452-7)
Dieter Suhr, Geld ohne Mehrwert – Entlastung der Marktwirtschaft von monetären Transaktionskosten. Fritz Knapp Verlag, Frankfurt/Main 1983, (ISBN3-7819-0302-8).
Dieter Suhr, Optimale Liquidität – Eine liquiditätstheoretische Analyse und ein kreditwirtschaftliches Wettbewerbskonzept. (Zusammen mit Hugo Godschalk). Fritz Knapp Verlag, Frankfurt/Main 1986, (ISBN3-7819-0349-4).
Hans-Joachim Werner, Geschichte der Freiwirtschaftsbewegung. 100 Jahre Kampf für eine Marktwirtschaft ohne Kapitalismus. Waxmann, Münster 1990, (ISBN3-89325-022-0).
Hans Weitkamp, Das Hochmittelalter – ein Geschenk des Geldwesens. HMZ-Verlag, Hilterfingen 1985.