Le nom du navire honore le vice-amiral et scientifique brésilien Álvaro Alberto da Mota e Silva. Le Brésil est le sixième pays au monde à avoir la capacité de construire un sous-marin nucléaire. L'Álvaro Alberto est conçu pour la chasse aux autres sous-marins et ne transportera pas de missiles balistiques[3].
Historique
Le désir de construire un sous-marin nucléaire brésilien remonte aux années 1970. En environ 20 ans, la marine brésilienne a maîtrisé le cycle du combustible nucléaire et a commencé la construction du réacteur nucléaire, actuellement en cours de développement au centre expérimental Aramar à Iperó, qui équipera le navire.
Les travaux ont commencé le 6 juillet 2012, avec la base navale d’Itaguaí à Rio de Janeiro comme site de développement et de fabrication des navires[4].
L’une des phases du projet a été la maîtrise de la construction de la coque. Celle-ci a été obtenue par la réalisation de la classe Riachuelo, composée de quatre navires à propulsion classiquediesel-électrique, dérivés de la classe Scorpène, dont la technologie a été transférée par la France[5]. Le premier sous-marin de la classe, le Riachuelo (S-40), a été lancé en 2019.
Conception
Le Álvaro Alberto aura un diamètre de 9,8 mètres, 3,6 mètres de plus que les S-BR, afin d’accueillir le réacteur nucléaire et un réacteur à eau pressurisée, également désigné par l’acronyme PWR (en anglais : pressurized water reactor).
Sa longueur sera de 100 mètres, son déplacement d’environ 6 000 tonnes et sa propulsion turbo-électrique de 48 mégawatts de puissance[6].