Yūki Itō(伊藤 有希, Yuki Ito?), née le à Shimokawa, est une sauteuse à skijaponaise. Elle est championne du monde par équipes en 2013 et vice-championne du monde en individuel en 2015 et 2017.
Parcours sportif
Coupe continentale
Yūki Itō commence sa carrière internationale en prenant part à l'épreuve de Coupe continentale féminine de saut à ski à Zao au Japon le ou elle termine 17e. Elle participe également à trois autres concours au Japon durant le mois de avec plus de réussite, puisqu'elle prend la 5e place le également à Zao, puis la 4e place le à Sapporo, et enfin monte sur le podium le toujours à Sapporo, devant Ulrike Graessler, et devancée de seulement un demi point par Anette Sagen, alors la sauteuse la plus titrée du saut féminin. Yūki Itō n'a alors pas encore 13 ans ; en 2011, c'est encore la plus jeune à être montée sur un podium depuis la création de la Coupe continentale féminine.
Elle prend part ensuite aux Coupes continentales successives estivales et hivernale, et se fait remarquer à nouveau durant l'été 2009, avec des places de 5e à Oberwiesenthal le , puis de 4e le et 3e le à Lillehammer, de nouveau devant Ulrike Graessler, et à un demi point derrière Sarah Hendrickson[1].
L'été 2010 lui est également favorable : elle termine à la 5e place de la Coupe derrière sa compatriote Sara Takanashi, en étant régulièrement aux places d'honneur, et en montant une fois sur la troisième marche du podium à Oberwiesenthal le .
Comme les autres sauteuses japonaises, elle n’apparaît en hiver 2010/2011 en compétition internationale que le à Brotterode ; elle y prend la septième place, puis la quatrième le lendemain. Yūki Itō termine la saison en remportant l'unique concours se déroulant au Japon, profitant de l'absence des meilleures sauteuses, Daniela Iraschko et Coline Mattel ne s'étant pas déplacées au Japon, et Sara Takanashi n'ayant pas sauté non plus[2]. Elle termine la saison à la 17e place, en n'ayant sauté que lors de sept concours sur les vingt organisés cette saison[3].
Coupe du monde et Grand Prix
Le , elle monte pour la première fois sur un podium de Coupe du monde en prenant la deuxième place du concours de Zaō. Elle finit troisième du classement général de la saison 2013-2014.
Durant la saison 2015-2016, elle est présente deux fois sur des podiums individuels à Nijni Taguil et Lahti.
En début d'année 2017, elle arrive à concurrencer Sara Takanashi, dominatrice du sport en remportant cinq concours dont trois devant le public japonais. Après une victoire sur le prestigieux site d'Holmenkollen, elle est deuxième du classement général, le meilleur de sa carrière. Elle remporte ensuite une manche du Grand Prix d'été 2017 à Frenstat.
En 2017-2018, elle reste au contact des meilleures (quatrième du classement général et 3 podiums à Lillehammer, Zaō et Oslo), mais ses seules victoires ont lieu par équipes à Hinterzarten et Zaō.
Pas plus qu'aucune autre sauteuse japonaise, Yūki Itō n'est présente aux compétitions de début de saison hivernale 2010-2011 ; sa première apparition internationale de 2011 est à l'occasion des Championnats du monde junior de ski nordique à Otepää, où elle se fait remarquer dès la première séance d'entrainement le en signant le quatrième puis le troisième plus long saut[4]. Elle confirme le jour du concours le , en prenant la 3e place, et remportant donc la première médaille japonaise aux Championnats du monde junior féminin.
En 2012 elle se place 7e du concours à Erzurum remporté par sa compatriote Sara Takanashi. Pour le premier concours par équipes des Championnats du monde junior féminin, celui de 2011 ayant été annulé au dernier moment, Yūki Itō fait partie de l'équipe qui remporte la médaille d'or, avec ses équipières Yurina Yamada, Kaori Iwabuchi et Sara Takanashi.
À Liberec en 2013, Yūki Itō est douzième. Elle est aussi équipière du Japon pour le concours par équipes, mais avec Mizuki Yamaguchi et Sara Takanashi, elles ne prennent que la cinquième place, ayant perdu leurs chances pour cause de disqualification de Yuka Kobayashi au premier saut.
En 2014, elle obtient son meilleur résultat individuel clairement avec une quatrième place et est de nouveau titrée au concours par équipes.
Elle fait partie des participantes du premier concours olympique de l'histoire pour les femmes en 2014 à Sotchi, se plaçant finalement septième. Quatre ans plus tard, lors des Jeux olympiques De Pyeongchang, elle décroche un autre top dix avec le neuvième rang.
En 2015, elle obtient sa première récompense individuelle en grand championnat avec une place de vice-championne du monde derrière Carina Vogt et devant Daniela Iraschko et est médaillée de bronze par équipes mixtes.
En 2017, elle est de nouveau vice-championne du monde derrière Vogt.