Yeshi Silvano Namkhai

Yeshi Silvano Namkhai
Yeshi Silvano Namkhai en 2017
Fonction
Tulkou
depuis
Jamyang Khyentse Chokyi Wangchuk (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (54 ans)
TivoliVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Père
Autres informations
Maître

Yeshi Silvano Namkhai, aussi appelé Khyentse Yeshe (tibétain : མཁྱེན་བརྩེ་ཡེ་ཤེས, Wylie : mkhyen brtse ye shes), né à Tivoli (Rome) Italie le 3 juillet 1970 est un enseignant du dzogchen italien, ayant reçu une formation occidentale et bouddhiste. Fils de Namkhai Norbu Rinpoché, il est reconnu comme le tulkou et successeur d'un lama tibétain du dzogchen.

Biographie

Enfance et formation

Yeshi Silvano Namkhai, fils de Chögyal Namkhai Norbu Rinpoché et de sa mère Rosa Tolli[1] est né le 3 juillet 1970 à Tivoli[2]. Son père eut des indications qu'il s'agissait de la réincarnation de son oncle et lama au cours de rêves précédent et suivant sa naissance[3].

A l'âge de 5 ans, Yeshi est reconnu par Sakya Trizin comme tulkou de l’oncle maternel de son père, Jamyang Khyentse Chökyi Wangchuk (1909-1960), un important maître du dzogchen[4], tertön et lui même réincarnation de Jamyang Chokyi Wangpo, mort en méditation un an après son emprisonnement par des communistes chinois et tibétains à Dergué durant l'occupation chinoise du Tibet oriental ; Sakya Trizin lui donne le nom de Jamyang Chokyi Nyima[5]. Yeshi réagit en déclarant qu’il n’en a pas reçu les « preuves » et se sent accablé par les attentes qui découlent de cette reconnaissance[6].

En 1988, à l'âge de 18 ans, Yeshi entreprend de suivre des cours de psychologie malgré la désapprobation de son père[7].

Il a étudié la philosophie à l’université de Rome « La Sapienza »[8] et l’ingénierie à l’université de Bologne, avant de devenir gestionnaire et consultant en affaires en technologies de l'information[9].

Directeur spirituel d'une communauté dzogchen

A l'âge de 24 ans, Yeshi, alors père de famille et devenu homme d'affaires, finit par accepter de suivre le chemin de son père[10].

A partir de 1998, Yeshi Namkhai travaille pour la communauté dzogchen. Utilisant ses compétences professionnelles en informatique, il met en place un système de transmission par webcast pour transmettre des enseignements du dzogchen[8].

A partir de 2002, Yeshi Namkhai promeut le développement de la communauté dzogchen, puis devient directeur du Gakyil International qui vise a prendre en charge la coordination de la communauté[8].

En août 2007, Yeshi Silvano Namkhai visite le Tibet pour soutenir le monastère de Galing (tibétain : སྒ་གླིང་དགོན, Wylie : sga gling dgon)[11] le monastère de son prédécesseur dans une vallée proche de Dergué[9] où il est intronisé[12]. Il y reçoit des visions claires[8].

De retour en Italie, il s'arrête de travailler, et se consacre comme son père à l'enseignement du dharma pour la communauté bouddhique[8].

A partir de 2008[8] et au cours des années 2010, il a donné des conférences et enseignements dans 23 pays d'Europe, en Russie, aux États-Unis, en Amérique du Sud et en Australie[2], principalement sur Milam, la Pratique du rêve et sur le niveau de base de « Santi Maha Sangha », des enseignements et pratiques écrits par Chögyal Namkhai Norbu pour ses élèves[8].

Il apparaît dans le film documentaire de Jennifer Fox, My Reincarnation sorti en 2011[9],[12].

En 2024, Khyentse Namkhai Yeshe (Yeshi Silvano Namkhai) est le guide spirituel du centre bouddhiste tibétain Merigar en Italie[1].

Vie privée

Yeshi Namkhai est marié et a un fils et une fille[8].

Notes et références

  1. a et b (en) Adriano Clemente, « Namkhai Norbu », sur The Treasury of Lives, (consulté le ).
  2. a et b (it) Khyentse Yeshe, comune.bologna.it, mai 2012
  3. https://books.google.fr/books?id=ZmLiiDNqMyQC&pg=PA109
  4. Daniel M. Gold, « Higher Calling? It's the Family Business », The New York Times, The New York Times Company,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Alexander Gardner, « Jamyang Khyentse Chokyi Wangchuk », sur The Treasury of Lives, (consulté le ).
  6. Richard Kuipers, « My Reincarnation », Variety,‎ (lire en ligne)
  7. Chuck Bowen, « Review: My Reincarnation », Slant Magazine,‎ (lire en ligne)
  8. a b c d e f g et h Calendar of Events 2008, melong.com, p. 11
  9. a b et c (en) « About the Characters / My Reincarnation / POV / PBS », sur POV / American Documentary Inc., (version du sur Internet Archive).
  10. Tom Russo, « Life and 'Reincarnation' in Tibet », The Boston Globe, Boston.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. https://books.google.fr/books?id=ZmLiiDNqMyQC&pg=PR25
  12. a et b (en) Alexandra Juhasz (en) et Alisa Lebow, A Companion to Contemporary Documentary Film, , 696 p. (ISBN 9781118884508, lire en ligne), p. 353.

Liens externes

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