Yaël André a grandi au Maroc[1]. Licenciée en philosophie de l'université libre de Bruxelles en 1990, Yaël André entame ensuite à l'INSAS des études en réalisation cinématographique, qu'elle abandonne cependant très rapidement
pour aller vivre à Berlin.
De retour, quelques années plus tard, en Belgique, elle se consacre dès lors à la réalisation et à la production de ses films. Cinéaste indépendante, elle auto-produit ses premiers films ; par la suite elle bénéficiera de coproductions de la part de chaînes de télévision publiques, notamment la RTBF et ARTE.
Caractéristiques de son œuvre
Selon la réalisatrice elle-même, admiratrice de Tati, Keaton et du cinéma burlesque primitif [2], son cinéma se caractérise par le mélange de fiction et d'images documentaires [3], et, selon Philippe Simon de Cinergie, par le recours à l'improvisation et à l'humour [4]. Pour Quand je serai dictateur, Yaël André a consulté une centaine d'heures de films familiaux différents en Super 8, les a fait transférer sur support numérique et les a montées ; finalement, un cinquième du film provient d'images filmées par elle-même[5].
Filmographie
1991 : La Poésie du verre d'eau[6] (film qui n'a jamais été montré.)
1995 : Sida et nutrition[6] (film qui n'a jamais été montré.)