Wilhelm Klemm naît à Leipzig où son père est libraire. Il étudie la médecine, mais en 1909, à la mort de son père, il reprend la librairie familiale à Leipzig. En 1914, au déclenchement de la guerre, il est incorporé en tant que médecin-militaire. Dès 1914 ses poèmes sont publiés par Franz Pfemfert dans sa revue Die Aktion, notamment des poésies écrites au Front[1].
Son œuvre fait de lui un des poètes les plus significatifs de l'expressionnisme[1]. En 1922, il cesse brutalement de publier et se consacre à l’édition. Par son mariage avec Erna Kröner, fille de l’éditeur Alfred Kröner, il devient le directeur de la maison d’édition à la mort de ce dernier en 1921. En 1927, il rachète la société Dieterich’sche Verlagsbuchhandlung[1].
Persécuté politiquement dans l’Allemagne nazie, il s’installe à Wiesbaden, en Allemagne de l’Ouest après la guerre. Il continue à écrire des poésies sans chercher à les publier. Son œuvre est redécouverte de son vivant, dans les années soixante[1].
Ouvrages
1915, Gloria! Kriegsgedichte aus dem Feld, Albert Langen
1916, Verse und Bilder, Verlag der Wochenschrift « Die Aktion »
(de) Hans J. Schütz, « Ein deutscher Dichter bin ich einst gewesen ». Vergessene und verkannte Autoren des 20. Jarhunderts, Munich, Verlag C. H. Beck, 1988.
Friedrich Michael: In memoriam Wilhelm Klemm. Dans: Börsenblatt für den deutschen Buchhandel Vol. 24, 1968, p. 419–421.
Paul Raabe: Die Autoren und Bücher des literarischen Expressionismus. Ein bibliographisches Handbuch. Metzlersche Verlagsbuchhandlung, Stuttgart 1985, (ISBN978-3-476-00575-5), p. 275–277.
Dieter Hoffmann: „Alle Bücher der Welt in Schnitzel gerissen“. Über den Dichter und Verleger Wilhelm Klemm. In: Marginalien. Zeitschrift für Buchkunst und Bibliophilie Vol. 212, 2013, Nr. 4, p. 40–50.