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Elle est également appelée Weißbier (bière blanche), en particulier en Bavière, en raison de la couleur en surface après fermentation[réf. nécessaire]. À Berlin, elle est brassée avec une teneur moindre en alcool sous l’appellation Berliner Weisse. Le terme est entretenu par la proximité phonétique de weiß (blanc) et Weizen (froment).
Elle existe en trois variétés : Kristallweizen(bier), blonde limpide ; Hefeweizenbier, de couleur claire mais trouble ; Dunkelweizenbier, de couleur brune.
Histoire
En provenance de Bohême (aujourd'hui en République tchèque), la bière blanche s'est installée en Bavière au XVIe siècle. En 1520, un brasseur obtint le privilège de produire de la Weizenbier bien que l'ajout de levure enfreignît le Reinheitsgebot de 1516. Le brassage en fut interdit en 1567, en partie parce que la boisson était facilement périssable mais aussi parce que le froment devait être réservé à la fabrication du pain. L'interdiction fut levée en 1602, car la vente rapportait beaucoup d'impôts, mais ce n'est qu'en 1798 que le prince Charles Théodore de Bavière permit l'ouverture du marché à la concurrence.
Avec l'invention du réfrigérateur au XIXe siècle, la fermentation haute (entre 15 et 20 degrés) perdit de son intérêt, puisque la fermentation basse devint possible tout au long de l'année. Le déclin de la Weizenbier était scellé ; au soir de la Seconde Guerre mondiale elle ne représentait plus que 3 % de la production bavaroise.
Il fallut attendre les années 1960 pour que la blanche bavaroise ressuscitât.
Aujourd'hui, la consommation de Weizenbier en Bavière s'est stabilisée à environ un tiers de la consommation totale ; c'est maintenant dans les autres Länder et à l'étranger que la bière gagne des parts de marché.