Véronique Oruba est une militante syndicaliste belge et la secrétaire nationale du Mouvement ouvrier chrétien, célèbre pour son discours devant le pape du alors qu'elle était présidente de l'AGL.
Biographie
Véronique Oruba est belge d’origine polonaise[1],[2].
Sur la Grand-Place, le pape apparaît sur une tribune blanche adossée au Collège Albert Descamps[5], qui abrite la Faculté de théologie, et il est accueilli par le recteur de l'UCL MgrÉdouard Massaux en présence de 30 000 personnes[2]. Véronique Oruba s’adresse alors au Souverain Pontife en s’écartant du texte initialement prévu[2] pour interpeller le pape sur la nouvelle pauvreté, les dangers du néolibéralisme, la campagne "Touche pas à mon pote", la contraception et la théologie de la libération, ce qui lui vaut d'être « particulièrement chahutée par un important groupe d'étudiants proche de l'Opus Dei »[6],[7].
Selon Yves Vander Cruysen, « Contre toute attente, le pape salua son courage, l'embrassant affectueusement, lui soufflant même à l'oreille que son discours avait été très bon »[6]. Mais dans son discours, Jean-Paul II ne lui répond pas : il s'en tient à son texte[6], qui traite du passé vénérable de l’Université catholique de Louvain et du sens d’une université catholique dans le monde contemporain[2].
Elle a refait parler d'elle pour avoir interpellé le secrétaire d'état Theo Francken, membre de la NVA, en lui demandant « Comment osez-vous venir ici?! Vous êtes dans une commune qui n’est pas raciste et qui ne supporte pas votre politique de l’asile et de migration. » alors que celui-ci faisait la campagne de son parti pour les élections communales de 2018 sur un marché de Berchem-Sainte-Agathe[9],[11],[12].
Famille
Elle est mariée à Vincent Lurquin[9] et est la mère de trois enfants[10] : Marie, Juliette et Baptiste[9].
↑« Les bleus à l'âme, ça se soigne aussi Louvain-la-Neuve revit (V). Rupture sentimentale, mal-être physique, stress insurmontable. Quelles portes pousser pour se faire aider? «Victimes du côté 'ghetto' du site» La vocation sociale de Véronique Oruba », Le Soir, (lire en ligne)
↑ abc et d« Véronique Oruba n’a eu “que des retours positifs” après avoir interpellé Theo Francken à Berchem-Sainte-Agathe », BX1, (lire en ligne)
↑ a et bSuzanne van Rokeghem, Jacqueline Aubenas, Jeanne Vercheval-Vervoort, Des femmes dans l'histoire en Belgique, depuis 1830, éditions Luc Pire, (lire en ligne)
↑« Qui est cette citoyenne qui a pris à partie Theo Francken? », 7sur7, (lire en ligne)
↑« Francken apostrophé sur le marché de Berchem-Sainte-Agathe: «Comment osez-vous venir ici?!» », L'Avenir, (lire en ligne)