Professeur d'histoire médiévale à l'université de Caen, elle est notamment titulaire d'un CAPES d'histoire-géographie et d'un doctorat de 3e cycle en histoire médiévale, obtenu à l'université de Caen en 1987, qui portait sur « Monachisme et aristocratie au onzième siècle : l'exemple de la famille de Beaumont ».
Elle a été directrice de l'Institut d'Histoire du Moyen Âge de l'université Caen-Normandie, elle est également membre du Centre de recherches archéologiques et historiques anciennes et médiévales (CRAHAM). En 2010, elle a été désignée par la médiéviste Régine Le Jan pour lui succéder comme présidente de la SHMESP[2] (Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public), fonction qu'elle occupe jusqu'en 2016. L'importance de ses travaux de recherche lui a valu de siéger 8 années à la Commission 32 (mondes anciens) du CNRS, qu'elle a présidée 4 années durant, et de siéger au jury de l'IUF (2010-2011), pour la promotion des meilleurs médiévistes. Elle est aussi présidente de la Société d'histoire du droit et des institutions des pays de l'ouest de la France depuis 2004[3], et membre du CTHS (Comité des travaux historiques et scientifiques). Depuis 2008, elle siège au comité éditorial du Journal of Medieval History[4].
Son travail porte principalement sur les abbés normands entre 950 et 1150 environ.
Publication
Normannia monastica (Xe – XIIe siècle) : I-Princes normands et abbés bénédictins / II-Prosopographie des abbés bénédictins (préf. David Bates et Michel Parisse), Caen, Publications du CRAHM, , 492 - 403 p. (ISBN978-2-902685-38-7)