Membre de l’Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture) de Montpellier depuis 1987, et chercheuse à l’UMR ITAP (Information et Technologies pour les Agroprocédés) de Montpellier, elle est nommée directrice du département écotechnologies en 2013[3].
De 2009 à 2010 elle a effectué un séjour sabbatique au Water Research Centre de l’UNSW à Sydney où elle travaille sur l’analyse du cycle de vie (ACV)[2].
Véronique Bellon Maurel s’est spécialisée sur la mesure et les capteurs en spectroscopie proche infrarouge pour apprécier la composition des produits (alimentaires, agricoles, forestiers, sol)[2]. Elle a participé au développement de dispositifs d'analyse brevetés, notamment pour analyser le calibre, la couleur, la densité, le poids, la fermeté ou la teneur en sucre de fruits et légumes[5].
Depuis 2016 elle dirige l’Institut Convergences Agriculture Numérique #DigitAg[4]. Cet institut utilise les sciences de l’ingénieur, du numérique, la biologie, l’agronomie, l’économie, les sciences sociales, humaines et de gestion afin de créer les socles de connaissance pour l’agriculture numérique[1].
En 2008, elle reçoit le prix Tomas Hirschfeld décerné par l’ICNIRS (International Council of Near Infrared Spectroscopy) pour ses travaux sur l’application de la spectroscopie proche infrarouge à l’étude de la qualité des produits agroalimentaires[7],[8].
En 2016, elle est lauréate, conjointement avec Jean-Michel Roger, du prix FIEEC de la recherche appliquée pour la mise au point de capteurs optiques permettant de trier les déchets en fonction de leur état de décomposition[9],[10].
↑Alexia Gobrecht, Ryad Bendoula, Jean-Michel Roger et Véronique Bellon-Maurel, « A new optical method coupling light polarization and Vis–NIR spectroscopy to improve the measurement of soil carbon content », Soil and Tillage Research, vol. 155, , p. 461–470 (DOI10.1016/j.still.2015.06.003, lire en ligne, consulté le )