Il participe à la guerre russo-japonaise en tant qu’officier supérieur auprès de l’état-major du IVe corps d’armée de Sibérie puis dans la Ire armée de Mandchourie.
Première Guerre mondiale
Marouchevski se distingue lors de combats les 14- vers Augustów ainsi que les 17- vers Olchansk ce qui lui vaut d’être décoré de l’Ordre de Saint-Georges de 4e classe. Il commande le 7e régiment de fusiliers finlandais et est promu général-major en .
« La 3e brigade spéciale russe, constituée des 5e et 6e régiments superbement commandée par son chef le général Marouchevski a eu une conduite brillante sous le feu de l’ennemi. Ayant comme objectif l’attaque d’un point d’appui de l’ennemi, particulièrement bien fortifié, elle est partie à l’attaque avec un grand courage, malgré le feu mortel de l’ennemi. »
En il commande pendant une semaine la nouvelle 1re division spéciale d’infanterie mais à la suite de conflits avec ses subordonnés il est démis de ses fonctions et rappelé en Russie. En juillet il est versé dans la réserve de l’état-major du district militaire de Petrograd.
Le prend la direction de l’État-Major général, dernier représentant de la vieille armée impériale russe à occuper ce poste. Après la prise du pouvoir par les bolchéviques il est arrêté le sur décision du conseil des commissaires du peuple et accusé de conspiration contre le pouvoir soviétique (la même accusation qui fut portée contre Nikolaï Doukhonine, commandant en chef de l’armée assassiné par des soldats) ainsi que du sabotage de la paix avec l’Allemagne. Le il est libéré sur parole et s’empresse de rejoindre la Finlande. En août il s’installe à Stockholm.
Dans les armées blanches
Le le général Marouchevski rejoint Arkhangelsk sur invitation des missions militaires française et britannique et est nommé commandant des forces armées de l’oblast du Nord. Il fait également partie du gouvernement provisoire de l’oblast du Nord, gouverneur-général responsable des affaires intérieures et des communications. Avec l’aide du contingent militaire britannique (présent dans le cadre de l’intervention alliée en Russie septentrionale) il organise l’« armée du Nord » (forte de vingt mille hommes), une des armées blanches de la guerre civile russe. Le il transmet le poste de gouverneur-général au général Miller tout en conservant le commandement militaire.
En il est promu lieutenant-général. Durant l’été 1919 il engage des pourparlers avec Carl Mannerheim en vue d’une coopération militaire de la Finlande et de l’oblast du Nord russe.
Le il quitte ses fonctions de commandant des forces armées et part pour la Suède le suivant.
Il vécut dans l’émigration en Yougoslavie et décède en 1951 à Zagreb.