Hyménophore : son chapeau est brun avec une surface sillonnée ou lisse, il est lié au stipe seulement au niveau de la pointe. La surface interne du chapeau est blanchâtre. Le diamètre du chapeau est de 2 à 4 cm.
Le pied blanc est creux et mesure de 5 à 15 cm. La chair n'a pas d'odeur caractéristique[3].
Les spores (25-33 x 15-19 µm) se forment dans des asques (300-350 x 20-24 µm) octosporés operculés. Elles sont hyalines, lisses et de forme elliptique.
Toxicité
La verpe conique est toxique crue comme les autres espèces de la famille des Morchellacées.[réf. nécessaire]
Comestibilité
La verpe conique est comestible lorsqu'elle est bien cuite, mais elle est réputée moins bonne que les morilles, bien qu'elle soit proche phylogénétiquement[4].
Notes et références
↑ a et bC. Meyer, « verpes (n. f.) », sur Dictionnaire des sciences animales, (consulté le ).
↑Beatrice Senn-Irlet, « Verpe conique. Verpa conica (O.W. Müll.) Sw. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], Fiches pratiques sur les champignons, sur wsl.ch, (consulté le ) : « La Verpe conique apparaît au printemps, à la saison des morilles (avril-mai). Elle affectionne les sols sablonneux, riches en carbonates et en nutriments le long des rivières et torrents, sous les saules (Salix), les aulnes (Alnus) et surtout les frênes (Fraxinus), dans les forêts alluviales à bois tendre (Salicion albae) comme à bois dur (Alnion incanae, Fraxinion). On la rencontre également parmi les haies d’aubépines (Crataegus) et de noisetiers (Corylus) et
dans les lisières forestières (Berberidion, Pruno-Rubion).
Espèce thermophile, elle pousse occasionnellement au milieu d’orchidées dans les pelouses sèches (Mesobromion, Festucetalia valesiacae). On l’a même rencontrée dans des parcs.
(...)
L’espèce est présente dans tout l’hémisphère nord (USA, Canada, Japon), mais partout de manière disséminée. ».